Des étudiants au septième ciel

Des étudiants au septième ciel

« C’était encore mieux que dans mes rêves. On tourne en l’air, on n’a plus aucun repère dans l’espace. C’est une sensation difficile à décrire mais c’était génial ! » Les yeux brillants, le sourire aux lèvres, Benjamin Sanders a encore du mal à réaliser.
© 20 minutes

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«C’était encore mieux que dans mes rêves. On tourne en l’air, on n’a plus aucun repère dans l’espace. C’est une sensation difficile à décrire mais c’était génial ! » Les yeux brillants, le sourire aux lèvres, Benjamin Sanders a encore du mal à réaliser. Quelques instants auparavant, il se trouvait à bord de l’Airbus A300 Zéro-G de la société Novespace, une filiale du Centre national d’études spatiales basée à Mérignac. Objectif du vol : réaliser des expériences en condition d’apesanteur. « Durant l’opération, l’appareil effectue trente paraboles, explique Thierry Gharib, responsable des vols paraboliques et de la microgravité chez Novespace. A chaque fois, cela permet de recréer pendant une vingtaine de secondes des conditions de micro-pesanteur. » Trente équipes d’étudiants des pays membres de l’agence spatiale européenne (ESA) participent à ces vols paraboliques. « Notre but est de leur faire découvrir les activités spatiales et de susciter des vocations, poursuit Thierry Gharib. Nous voulons attirer les meilleurs étudiants. » Hier matin, trente d’entre eux ont pris part au premier des quatre vols paraboliques prévus jusqu’au 27 juillet. A l’atterrissage, le plus dur reste encore à faire. « Maintenant, on va étudier les résultats obtenus », ajoute Benjamin Sanders, encore ébahi. Une chose est sûre, l’opération séduction semble avoir fonctionné : « C’était vraiment cool. Cela donne envie de persévérer dans cette voie. » Olivier Saint-Faustin