FootballPeine révisée pour le Girondin interdit de terrain pendant vingt-cinq ans

Gironde : La peine de vingt-cinq ans de suspension pour un joueur amateur révisée, un arbitre sanctionné

FootballSa peine a été ramenée à une suspension de quatre ans, dont deux avec sursis par une commission d’appel
20 Minutes avec AFP

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L'essentiel

  • Un footballeur amateur avait été condamné à une suspension de vingt-cinq ans après des violences lors d’un match qui avait eu lieu le 2 octobre 2022.
  • Sa peine a été ramenée à une suspension de quatre ans, dont deux avec sursis par une commission d’appel.
  • L’arbitre a été condamné à la même peine pour avoir proféré des insultes racistes à l’encontre du joueur, avant l’agression.

La durée de son exclusion du terrain a été fortement réduite en appel. Un footballeur amateur, initialement suspendu 25 ans pour l’agression d’un arbitre après un match en Gironde, a vu sa peine ramenée à une suspension de quatre ans, dont deux avec sursis par une commission d’appel. Une sanction similaire a été prise à l’encontre de l’homme au sifflet pour avoir proféré des insultes racistes, selon la Ligue de football de Nouvelle-Aquitaine (LFNA).

Les faits s’étaient produits le 2 octobre dernier en marge d’un match de division 4 du district de Gironde. Le jeune joueur licencié au club de La Réole, blessé et ne jouant pas la rencontre, avait voulu s’installer près du terrain pour fumer une chicha avec des amis. Des responsables avaient voulu les en empêcher, ainsi que l’arbitre bénévole du match. Le ton était monté et le joueur avait agressé l’arbitre physiquement après la rencontre.

Les insultes proférées en premier

Sur cette base, il avait été suspendu onze ans par le district départemental, sanction portée à vingt-cinq ans par la commission d’appel de la LFNA, en vertu d’un « barème aggravé » contre les violences adopté par les clubs locaux. Mais il est apparu ensuite que l’arbitre avait proféré des insultes racistes à l’encontre du joueur avant que celui-ci ne s’en prenne à lui, « information dont on n’avait pas connaissance malheureusement au moment des premières décisions », a déclaré vendredi à l’AFP le président de la Ligue régionale et ancien arbitre international, Saïd Ennjimi. Le rapport sur le match, transmis aux instances disciplinaires, n’en faisait pas état.

La commission d’appel a donc réexaminé le dossier sous un nouveau jour à la fin janvier : « elle n’a plus considéré que l’arbitre avait été frappé en tant que tel car les insultes ont été proférées en premier », a précisé le dirigeant. Les deux mis en cause ont par ailleurs déposé plainte devant la justice, selon l’hebdomadaire du Sud Gironde Le Républicain.