Bordeaux : Il n’y aura pas d’impôt « Girondins » sur le stade en cas de défaillance du club
FOOTBALL•La mairie confirme qu’elle ne créera pas un impôt spécial sur le Matmut Atlantique même si les Girondins n’assument plus le loyer du stade en cas de relégation
C.C.
L'essentiel
- La mairie « va lancer un appel à la mobilisation » avec des anciens joueurs et autres personnalités autour du club « comme la saison dernière ».
- Matthieu Hazouard le promet dès aujourd’hui, il n’y aura pas d’impôt « Girondins » sur le Matmut Atlantique, même dans le pire des scénarios.
La mairie surveille de très près la situation des Girondins de Bordeaux. Matthieu Hazouard, l’adjoint aux sports, en a « encore parlé ce lundi matin » avec Pierre Hurmic après la nouvelle défaite du club face à Montpellier (0-2), qui le rapproche un peu plus de la Ligue 2. « Ça va mal, c’est un véritable crève-cœur de voir ce qu’il se passe », a avoué l’élu en marge de la présentation du nouveau skatepark des Chartrons.
Selon Matthieu Hazouard, la mairie « va lancer un appel à la mobilisation » avec des anciens joueurs et autres personnalités autour du club « comme la saison dernière » :
« Je ne sais pas s’il y a un désamour. Moi, je ne m’y résous pas. Il faut prendre du recul et ne pas réagir à chaud. Je comprends la colère des supporteurs et nous souhaitons que les joueurs montrent vraiment leur attachement au club » »
L’élu n’a pas voulu en rajouter sur les incidents survenus autour du match de dimanche.
« Pas d’inquiétude particulière » sur la situation du stade
En revanche, il a souhaité être très clair sur la situation du Matmut Atlantique dont la construction a été financée par un PPP (partenariat public-privé). Pour rappel, en cas de défaillance des Girondins de Bordeaux dans le paiement du loyer du stade (3,8 millions d’euros par an) par exemple lors d’une relégation, c’est à la métropole, donc au contribuable, d’amortir le choc. Mais Matthieu Hazouard le promet dès aujourd’hui, il n’y aura pas d’impôt « Girondins » sur le Matmut Atlantique, même dans le pire des scénarios.
Qui bouchera alors le trou ? Pour l’instant, on ne sait pas vraiment. L’adjoint aux sports ajoute simplement que Bordeaux Métropole « examine les répercussions et que toutes les hypothèses sont sur la table » avant de conclure qu’il n’y a « pas d’inquiétude particulière » sur le sujet du stade.