JUSTICEPhilippe Etchebest dénonce « un harcèlement » sur son projet de restaurant

Bordeaux : Philippe Etchebest dénonce « un harcèlement » sur son projet de restaurant

JUSTICELe tribunal administratif a suspendu son deuxième permis de construire ces derniers jours
Clément Carpentier

Clément Carpentier

L'essentiel

  • Philippe Etchebest est très en colère après la suspension de son deuxième permis de construire sur son projet de nouveau restaurant à Bordeaux.
  • Il dénonce un « harcèlement » après l’annulation du premier il y a un an après une requête en référé de l’un de ses voisins.
  • Malgré ce nouveau contretemps, il réaffirme sa volonté de ne pas lâcher l’affaire.

Même quelques jours après la décision de justice, Philippe Etchebest ne décolère pas. Le 27 novembre dernier, il a appris la suspension en référé par le tribunal administratif de Bordeaux de son deuxième permis de construire pour la réhabilitation du 11 rue Rode. Le chef médiatique souhaite transformer cet immeuble très vétuste du quartier des Chartons en deux restaurants et une épicerie. Mais l’un des voisins, Christophe Chaillet, multiplie les recours contre son projet depuis deux ans.

« Je ne sais plus quoi vous dire, se désespère Philippe Etchebest auprès de 20 Minutes, c’est du harcèlement ! Mon permis de construire a été validé par trois équipes municipales différentes et par les architectes des bâtiments de France. » Il faut dire qu’il ne voit pas le bout du tunnel sur cette opération. Son premier permis de construire avait été annulé par la justice il y a un an en raison notamment de l’installation d’un toit-terrasse. Il a fait appel et l’affaire devrait être jugée en 2021.

L'immeuble rue Rode, sur la place des Chartrons, qui accueillera le nouveau concept de Philippe Etchebest.
L'immeuble rue Rode, sur la place des Chartrons, qui accueillera le nouveau concept de Philippe Etchebest. - Mickaël Bosredon/20 Minutes

« Il s’agit purement et simplement de recours abusifs »

Depuis, le chef avait obtenu un deuxième permis de construire sans ce toit-terrasse puis un permis modificatif et les travaux avaient enfin repris ces derniers mois. « On me reparle de cette terrasse mais elle n’existe plus et maintenant le problème serait un local réfrigéré au sous-sol, on va où là ?! Les revendications sont complètement absurdes, c’est quoi la finalité ? Il s’agit purement et simplement de recours abusifs ».

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Malgré ce nouvel échec, il refuse de baisser les bras et conclut : « Je ne lâcherai pas ! »