GOOOOOOIl fait sensation sur Instagram en sautant du pont Chaban-Delmas

Bordeaux : Il plonge dans la Garonne depuis le pont Chaban-Delmas et fait sensation sur Instagram

GOOOOOOPostée sur Instagram, la vidéo de Côme Girardot le montrant en train d'effectuer un salto arrière depuis le pont Chaban-Delmas a été visionnée plus de 22.000 fois depuis le 18 juin
Marion Pignot

Marion Pignot

L'essentiel

  • A Bordeaux, Côme Girardot a sauté depuis le pont Chaban-Delmas en faisant un salto arrière. La vidéo de son exploit a été visionnée plus de 22.000 fois sur Instagram en moins d’une semaine.
  • Le grand sportif s’est préparé pendant une d’une semaine avant de faire le grand saut et répète aujourd’hui qu’il ne faut pas « tenter ce genre de cascade sans préparation ».
  • Côme est étudiant en une école de commerce mais aimerait « trouver un sponsor » et faire de « sa passion pour les exploits sportifs » sa « profession ».

Il débarque tout sourire cours du Chapeau Rouge pour raconter ses exploits et s’offrir la bière de l’« after work ». Côme Girardot est un Bordelais « content ». Depuis le 18 juin, les médias l’appellent pour évoquer son plongeon « salto arrière » du haut du pont Chaban-Delmas. Un exploit qui a créé la sensation sur Instagram où la vidéo a été vue près de 23.000 fois. Un saut de 17 mètres qui a valu à Côme une avalanche de « likes » et… « de critiques ».

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« Je ne sais pas pourquoi mais certaines personnes me veulent du mal. Certaines disent que j’aurais mérité de me blesser, d’autres de me faire arrêter ou d’avoir une amende. Mais c’était mon challenge personnel. Je n’ai pas plongé pour faire le malin. J’ai besoin d’adrénaline et de sauter partout », explique Côme, cinq années de trampoline en club derrière lui.

« Mon objectif numéro un, c’est la sécurité »

Le jeune homme qui regarde avec envie les pros plonger des tours de La Rochelle voudrait faire de sa passion pour l’extrême son métier. Surpris par le succès de sa vidéo, celui qui a gagné 400 followers en dix jours espère qu’elle puisse aussi aiguiser la curiosité d’un sponsor qui lui permettra de vivre de ses sauts périlleux.

En attendant, Côme, qui a sauté de 15 mètres à Corfou (Grèce) et dans le Bassin à flots depuis une grue, vise les calanques corses et les falaises espagnoles, cet été. « Toujours en vérifiant la profondeur avant un saut, avance l’étudiant en école de commerce à Bordeaux. Mon objectif numéro un, c’est la sécurité. J’ai refusé qu’un pote saute du pont Chaban-Delmas avec moi parce qu’il n’était pas préparé. Ce que j’ai fait ne doit pas être fait par n’importe qui, n’importe quand. »

Etudier le courant de la Garonne pendant une semaine

Côme avait depuis un bail envie de dompter « le pont Chaban » mais pensait l’exploit impossible avant qu’un ami lui glisse que la Garonne se calme « pendant vingt minutes » au changement de marée. Le sportif fan de glisse [il maîtrise le ski, wakeboard, skate, etc.] a alors « étudié le courant » pendant une semaine. « J’ai choisi l’heure du saut [6 heures du matin], établi trois plans différents pour rejoindre la berge et briefé mon frère et les deux potes qui m’accompagnaient en cas de danger. Je ne suis pas partie à la cool. Le moindre bout de bois ou la pluie m’aurait fait reculer », argumente Côme.

Ce 18 juin, tous les éléments étaient réunis pour que le saut se déroule sans accrocs. Ce que le jeune homme n’avait pas prévu, c’était la colère du père qui l’attendait à l’arrivée. « Il m’avait dit "non" il y a des semaines et, depuis, je ne lui en avais plus reparlé. Quand le matin du saut, il a vu que mon frère et moi n’étions plus dans nos chambres, il a géolocalisé nos téléphones et a débarqué en voiture », se rappelle Côme en souriant.


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Au final, les parents Girardot ont bien compris que l’adrénaline, c’était le « truc » de leur fils. Un idéaliste de 18 ans qui compte bien s’entraîner « encore en encore » et poster des vidéos de plus en plus techniques pour percer.