Bordeaux: Quatre infos à retenir sur le nouveau GR de la Métropole, qui propose 160 km de balades
NATURE•La métropole de Bordeaux vient d’obtenir la labellisation de sa boucle verte par la Fédération française de la randonnée pédestre. Un grand pas pour développer l’écotourisme dans l’agglomérationElsa Provenzano
L'essentiel
- La boucle verte de la métropole bordelaise vient d’être labellisée sentier de Grande Randonnée (GR) par la fédération française de la randonnée pédestre.
- Les chemins de balade vont être balisés soigneusement et des panneaux de signalisation installés.
- La Métropole veut porter un projet de développement d’écotourisme en élargissant le réseau des sentiers, même en dehors des frontières de l’agglomération.
Il n’a pas de numéro comme le GR 20 en Corse ou le GR 58 dans les Alpes, mais c’est le premier circuit de randonnées métropolitain labellisé par la fédération française de la randonnée pédestre. Ce nouveau sentier de grande randonnée (GR) Bordeaux Métropole serpente à travers 17 des 28 communes de l’agglomération sur 160 kilomètres. Il propose de multiples circuits de balades pour tous les niveaux et représente un grand pas dans le développement de l’écotourisme pour la Métropole, qui travaille depuis 2016 à cette labellisation.
Des chemins balisés et faciles d’accès
GR oblige, 4.000 balises ont été installées pour guider les promeneurs et les cyclistes qui vont sillonner les itinéraires. Impossible de se perdre donc. Dans les semaines à venir des totems, sorte de panneaux signalétiques, vont aussi être installés. « Il y a une interconnexion entre ces itinéraires et les bus, tram et batcub », souligne Laurent Hodebar, directeur de la mission tourisme et rayonnement métropolitain. Une précision qui a son importance pour ceux qui veulent laisser leur voiture au garage pour une balade écolo de bout en bout.
Découvrir la Métropole autrement
Des « super balades » sont proposées avec des itinéraires très variés, de 45 minutes à plusieurs jours de marche. « La consommation du GR en une fois sera bien sûr marginale, précise Laurent Hodebar. On s’attend plutôt à une appétence pour les petites sections ». Sur la rive droite, la plus accidentée (tout est relatif ce n’est pas le GR 20), des points de vue surplombant Bordeaux attendent les randonneurs. De belles vignes et des propriétés viticoles rythmeront le chemin sur Pessac-Mérignac mais aussi sur celui de Blanquefort Parempuyre. De beaux points d’eau sont à découvrir sur l’itinéraire Talence-Gradignan.
De l’hébergement bientôt développé
Onze refuges périurbains sont positionnés dans les parcs de la Métropole que traverse le GR. Ces sortes de cabanes dessinées par des artistes et accessibles gratuitement sur réservation sont cependant prises d’assaut. « Et en plus, elles proposent des toilettes sèches mais pas de douche, pointe Laurent Hodebar. On veut développer des chambres d’hôtes et aussi organiser la possibilité pour les randonneurs de planter leurs tentes chez des particuliers ». Dans les prochaines années, l’offre d’hébergement devrait donc sérieusement s’étayer.
Un GR qui va s’agrandir
La Métropole veut développer ce tourisme vert sur son territoire et au-delà. Une partie de la presqu’île d’Ambès et la commune de Latresne pourraient à ce titre accueillir prochainement une extension de ce GR qui doit amener les randonneurs à s’intéresser à la destination Bordeaux, pas seulement pour ses vins et ses façades XVIIIe siècle.