«Gilets jaunes» à Bordeaux: 25 interpellations et une agence bancaire saccagée
SOCIAL•Des accrochages entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu samedi à l'issue de l'acte 18 des «gilets jaunes»20 Minutes avec AFP
L'essentiel
- Une agence de la Société Générale a été saccagée.
- La mobilisation a semblé toutefois moindre que d’habitude.
Une agence bancaire a été saccagée et des accrochages entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu samedi en fin d’après-midi à Bordeaux lors de la manifestation des « gilets jaunes » où la mobilisation dans ce bastion du mouvement semblait plus faible que d’habitude.
Une agence de la Société générale, dont la porte vitrée a été brisée, a été saccagée près de la gare, les meubles à l’intérieur et un distributeur d’argent brisé, a constaté l’AFP.
Portes de la gare fermées
« Scandaleuses violences pendant la manifestation des #GiletsJaunes à #Bordeaux. Des interpellations sont en cours par les forces de l’ordre », a twitté la préfecture de Gironde en publiant les photographies d’individus cagoulés, sans gilets, en train de briser la vitre.
Ce saccage est intervenu alors que venait de passer devant la gare la manifestation des « gilets jaunes », dont la mobilisation qui s’effrite semaine après semaine, semblait bien moindre que samedi dernier. La gare avait été envahie il y a quinze jours et ses portes ce samedi avaient été fermées par précaution. Deux vitres ont néanmoins été brisées, a constaté l’AFP.
25 interpellations
En fin d’après-midi, quelques accrochages sporadiques ont mis aux prises des manifestants jetant des bouteilles et les forces de l’ordre qui faisaient usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour les repousser vers les quais de Garonne, où se trouvaient également promeneurs et badauds. La préfecture fait état de 25 interpellations à l’issue de cette nouvelle journée de manifestation.
« Il y a eu quelques jets de bouteille et après les gaz », a dénoncé Daniel, un retraité « gilet jaune » qui participe aux manifestations depuis le 17 novembre. « J’ai vu un manifestant blessé par une grenade, il était contre un mur et ne faisait rien. Beaucoup de gens sont écœurés par l’action des forces de l’ordre. Ça ne va pas calmer les gens, au contraire. Les casseurs, c’est toujours les mêmes et s’ils voulaient vraiment les arrêter, ils pourraient », a-t-il affirmé.