Bordeaux : Violemment touché par l’orage de grêle, le muséum rouvrira avec plusieurs semaines de retard
INTEMPERIES•Le bâtiment principal du muséum de Bordeaux, en cours de rénovation, a été durement frappé par l’orage de grêle du 26 mai, et des spécimens qui avaient été réinstallés ont été endommagés…Mickaël Bosredon
L'essentiel
- Des planchers ont été touchés et des installations électriques ont pris l’eau.
- Quelque 70 spécimens qui avaient déjà été réinstallés sont endommagés.
- Le montant des dégâts n’est pas encore connu.
Gros coup dur pour le muséum de Bordeaux. Alors que les équipes entrevoyaient enfin le bout du tunnel du vaste chantier de rénovation engagé en 2014, qu’une date - le 7 novembre - commençait à être communiquée pour l’inauguration, il s’avère que les dégâts subis suite à l'orage de grêle du 26 mai dernier ont fortement endommagé et le bâtiment principal, et certains spécimens qui avaient déjà été réinstallés.
Le bâtiment principal - l’hôtel de Lisleferme - qui avait été entièrement rénové « a été inondé sur les trois niveaux », explique Fabien Robert, adjoint à la culture à la mairie de Bordeaux, et qui est allé sur place mardi effectuer un état des lieux. « Il n’y a pas de malfaçon du bâtiment, mais l’orage de grêle était tellement exceptionnel que la grêle s’est accumulée dans les gouttières, si bien que l’eau a ruisselé sur la façade et s’est infiltrée à l’intérieur du bâtiment. »
Beaucoup de petits animaux endommagés
Les conséquences se révèlent petit à petit. « Les installations électriques et du matériel informatique ont pris l’eau, il faudra les remplacer. Certains planchers, essentiellement les nouveaux planchers collés, se gondolent. Et nous avons 70 spécimens qui ont été touchés. »
La réinstallation des specimens avait en effet déjà commencé il y a quelques semaines. Les grosses pièces ont été épargnées, en revanche beaucoup de petits animaux sont abîmés. « Il s’agit d’une crinière qui n’est plus droite, de l’eau qui a ruisselé sur les plumes de certains oiseaux… Aucun animal n’est détruit, mais il y aura du travail de restauration à faire sur ces pièces. »
Le montant des dégâts n’est pas encore chiffré. Ni le retard que va prendre le chantier. Plusieurs semaines ou plusieurs mois en tout cas, déplore Fabien Robert. « Nous devrions être en mesure de communiquer une date à la rentrée prochaine, mais c’est certain, ce ne sera pas le 7 novembre… »