Bordeaux: Un nouvel espace de coworking et de bureaux partagés aux très chics allées de Tourny
TENDANCE•L’entrepreneur Clarence Grosdidier vient d’ouvrir W’IN, un immeuble consacré au coworking et aux bureaux partagés, aux allées de Tourny, en plein cœur de Bordeaux…Mickaël Bosredon
L'essentiel
- L'immeuble propose 11 espaces privés pour des bureaux partagés, et 36 postes de coworking au quatrième étage.
- Clarence Grosdidier mise sur la souplesse de son offre, qui devrait séduire les entreprises et les start up.
- Plusieurs services annexes sont également proposés aux clients.
Il reconnaît que le marché du coworking « est saturé » aujourd’hui à Bordeaux. Entre Darwin, Wigi, et les ouvertures prochaines de MamaWorks aux Bassins à Flot et de Héméra dans les anciennes usines Brizard rue Fondaudège… « Il y en a trop. » C’est pourquoi Clarence Grosdidier, un entrepreneur bordelais, a revu son projet en route, et qu’il l’a au final davantage orienté vers des bureaux partagés, « dont l’offre est bien moindre ».
Son espace W'IN - pour Work In Bordeaux -, implanté en plein cœur de Bordeaux au 30, allées de Tourny, propose ainsi depuis quelques jours 118 postes de travail, dont 70 postes dédiés aux bureaux partagés. Ils sont répartis en onze bureaux privés (qui vont de 3 à 10 bureaux), pour une superficie de 266 m2. Et l’homme d’affaires ne s’est pas trompé, car sans faire spécialement de promotion, ces bureaux ont ouvert avec un taux d’occupation de 61 %.
Ce n’est pas le cas pour l’espace de coworking situé au quatrième étage de l’immeuble : seulement 30 % d’occupation à ce jour. Mais pour la variété de l’offre, Clarence Grosdidier tenait quand même à proposer un espace de ce type.
Pas de dépôt de garantie, pas de bail
Les tarifs proposés aux start up et aux entreprises sont de 290 euros/poste/mois pour le coworking, et de 380 euros par poste pour les bureaux partagés. Au rez-de-chaussée, une formule « nomade » à 20 euros la journée est proposée. Mais elle semble avoir du mal à trouver preneur, et le concept sera peut-être revu dans les prochains mois.
« Les tarifs se situent dans la fourchette de ce qui existe déjà à Bordeaux », explique l’entrepreneur, qui insiste surtout sur la souplesse de ses formules. « Ici vous n’avez pas de dépôt de garantie, pas de bail. L’entreprise choisit une formule qui peut être de 3 ou 6 mois et jusqu’à 3 ans, mais si elle décide de partir en cours de route, elle paye son mois en cours et s’en va. »
L’investissement pour l’aménagement des espaces a été de 470.000 euros.
Salons, cuisines, salle de sport…
Pour se distinguer dans un marché ultra-concurrentiel, Clarence Grosdidier mise aussi sur les services annexes. Il sous-traite ainsi un service de conciergerie, et l’immeuble propose à chaque étage des salons, cuisines, toilettes et même très prochainement une salle de sport avec un espace de douche. Le tout dans une déco ultra-soignée et il faut le dire très réussie. « Bien entendu nous proposons aussi de l’internet très haut débit. »
Le profil des entreprises venues s’installer est très variable : « cela va de la grosse boîte qui veut ouvrir une antenne à Bordeaux, au jeune chef d’entreprise qui a encore peu de salariés, en passant par le cabinet d’architecte en mission sur Bordeaux pour six mois. »
Avec ce nouveau projet qui se concrétise, Clarence Grosdidier ajoute une corde à son arc : après avoir racheté le fromager Jean-d'Alos, son entreprise CG Finance ouvrira en juin une auberge de jeunesse place Saint-Projet en plein coeur de Bordeaux. Il possède diverses activités dans l’immobilier et la viticulture notamment.