Ce vendredi, les élus de la Métropole Bordelaise, présidée par Alain Juppé, ont adopté une motion pour la sauvegarde de l'usine FAI de Blanquefort, après l’annonce fin février d’un désengagement du groupe américain du site girondin, qui emploie 900 personnes.

Le comportement de Ford dans ce dossier a été réprouvé par l’institution : « La direction de Ford n’a jamais fait de réelles propositions concrètes. A l’inverse, les salariés de l’usine ont eu une attitude responsable en formulant des solutions industrielles réalistes ».

Le site est pourtant compétitif

Alors qu’un dernier versement était prévu au bénéfice de Ford dans le cadre d’un accord signé en 2013, la Métropole a décidé de l’annuler. Et, elle demande à Ford de tenir ses engagements pris auprès des pouvoirs publics qui lui ont versé des fonds, en maintenant l’activité sur le site jusqu’à fin 2019. D’ici là, elle propose au groupe de travailler en lien avec l’Etat et la Région sur des opportunités économiques (voitures électriques, hybrides, autonomes) pour pérenniser l’activité sur le site de Blanquefort.

Mettant en avant une compétitivité accrue du site de Blanquefort (8 % d’efficience gagnée en 2017 contre 4 % en moyenne pour les autres sites du groupe, selon une étude de la Direction Ford), la Métropole estime que « Ford n’a aucune raison économique de partir ».