MARKETINGAlain Juppé dit non à la publicité éphémère sur les trottoirs

Bordeaux: Alain Juppé dit non à la publicité éphémère sur les trottoirs

MARKETINGLe maire de Bordeaux a pris un arrêté municipal interdisant l’expérimentation de la publicité éphémère sur les trottoirs, autorisée à Bordeaux depuis un décret du 22 décembre dernier…
Alain Juppé, à la sortie du magasin «Yvonne» qui a subi des dégradations dans le quartier Saint-Michel
Alain Juppé, à la sortie du magasin «Yvonne» qui a subi des dégradations dans le quartier Saint-Michel - M.Bosredon/20Minutes
Mickaël Bosredon

Mickaël Bosredon

Le maire de Bordeaux Alain Juppé a pris, mercredi, un arrêté municipal interdisant l'expérimentation, dans sa ville, de la publicité éphémère sur les trottoirs. Cet arrêté fait suite à la publication au Journal officiel, le 22 décembre dernier, d’un décret portant sur l'« expérimentation de marquages sur les trottoirs à des fins publicitaires » dans trois villes, Bordeaux, Lyon et Nantes, à partir du 25 décembre.

« Pollution visuelle inutile »

Dès le 26 décembre, la municipalité s’étonnait de la parution de ce décret, tandis que « les élus et administrations de la ville de Bordeaux et de Bordeaux Métropole n’ont, à aucun moment, été consultés ou informés en amont de cette décision. » La ville rappelait par ailleurs avoir « régulièrement opposé un refus à des demandes de ce type émanant d’annonceurs ou de commerçants considérant que cela constituait une pollution visuelle inutile. »

La ville de Nantes avait déjà annoncé de son côté, qu’elle ne participerait pas à une expérimentation qui « conduirait à une pollution visuelle inutile ».

Lyon va lancer une concertation sur le sujet

La ville de Lyon a fait savoir pour sa part qu’elle lancerait une concertation sur le sujet. « C’est seulement à l’issue de cette concertation que la mise en œuvre éventuelle de ce dispositif expérimental fera l’objet d’une décision des communes et de la métropole », qui a par le passé déjà commandé des marquages éphémères pour des événements particuliers.

L’idée de ce décret était de tester des marquages publicitaires au sol, réalisés par projection ou application à travers un pochoir d’eau ou de peintures biodégradables, ne pouvant pas rester plus de dix jours ni excéder 2,50 m2.