BASKETLe coup de gueule de Boris Diaw «peut-être pris pour un con» à Bordeaux

Le coup de gueule de Boris Diaw «peut-être pris pour un con» à Bordeaux

BASKETLe Bordelais fût président des JSA Bordeaux de 2010 à 2017...
Boris Diaw lors de match de bienfaisance qu'il organise tous les ans à Bordeaux.
Boris Diaw lors de match de bienfaisance qu'il organise tous les ans à Bordeaux.  - PIERRE ANDRIEU
Clément Carpentier

C.C.

Boris Diaw s’exprime peu. Mais lorsqu’il le fait, ce n’est jamais pour rien. Alors qu’il est de retour en France (à Levallois) après quatorze saisons NBA, le basketteur bordelais se confie à L’Équipe sur sa nouvelle vie mais aussi sur la fin de son histoire avec les JSA Bordeaux.

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Pendant près de sept ans, Boris Diaw en a été le président. Si on le voyait rarement au Palais des Sports en raison de sa carrière professionnelle qui se poursuivait de l’autre côté de l’Atlantique, il a souvent bouché les trous dans la caisse (plus de 2 millions d’euros investis entre 2010 et 2017). Aujourd’hui, il semble garder un goût très amer de cette aventure : « Je n’ai jamais vraiment pu trouver le relais de confiance sur place pour tenir ce projet-là. Chaque année, il a fallu renflouer. Je n’ai jamais trouvé un mode économique qui soit pérenne. »

Les dirigeants dans le viseur

Il revient notamment sur la fin en eau de boudin avec le club bordelais. « Le directeur général, Nicolas Mingant, tu lui files un salaire plus que convenable, tu lui proposes ensuite une transaction qu’il accepte oralement, le type prend le chèque et le cash qu’il m’avait demandés, ne remet pas la transaction signée et, derrière, il vient encore aux prud’hommes me réclamer plus d’argent ! », explique-t-il.

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Un autre dirigeant est dans le collimateur de Boris Diaw, Éric Sarrazin, le président délégué, « il me fait valider un budget pour la saison. Il m’assure, malgré mes doutes, qu’on est capables de lever tant d’argent. Et quelques semaines après, il démissionne… J’ai dû rallonger à peu près 200.000 €. Et, cette année, il revient au club ! Là tu te dis : peut-être qu’ils m’ont pris pour un con à un moment donné… »

Il devrait bien continuer avec l’équipe de France

À Levallois, on le retrouvera pour l’instant sur le terrain, et non dans les bureaux. Boris Diaw ne revient pas en France pour « croquer la balle mais pour apporter son expérience et encadrer les jeunes. » S’il n’exclut pas de repartir en NBA pendant la saison, il n’a « aucun contact » pour le moment.

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Au cours de cette interview, le Bordelais réaffirme qu’il ne compte pas prendre sa retraite internationale à l’heure actuelle. « Je n’ai jamais dit j’arrête et je ne le dis toujours pas aujourd’hui ! J’ai l’impression de ne pas avoir besoin de dire : je continue. Ça va de soi. », rappelle-t-il. Il espère bien participer aux qualifications au Mondial-2019 : « À mon avis je serai là, oui. Je n’ai pas pris ma retraite internationale. »