MOBILITELe vélo Pibal reste définitivement au garage

Bordeaux: Le vélo Pibal ne reviendra pas dans les rues de la ville

MOBILITELancé au printemps 2014, le vélo Pibal dessiné par Philippe Starck pour la ville de Bordeaux est finalement abandonné…
Elsa Provenzano

Elsa Provenzano

L'essentiel

  • Le deux-roues Pibal est abandonné et ne fera pas partie du parc de location de la Ville.
  • Des contraintes imposées par le constructeur ont poussé la municipalité à renoncer au vélo jaune.

Décrit comme le « vélo urbain du futur » au moment de son lancement au printemps 2014 par Alain Juppé, le Pibal n’a pourtant plus d’avenir. Le maire de Bordeaux a confirmé lors de sa conférence de rentrée ce mardi que le vélo jaune, dessiné par le designer Philippe Starck spécialement pour la ville, était abandonné définitivement, il ne viendra donc pas renouveler le parc de vélos proposé à la location par la mairie.

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« A partir du moment où le constructeur de ce vélo n’a pas été capable de nous donner des garanties suffisantes sur sa sécurité, il n’était pas question pour moi de prendre des risques. Peugeot a posé des raisons très contraignantes pour le retour du Pibal, a expliqué Alain Juppé. Les conditions de sécurité de ce moyen de transport nous interdisent de prendre des risques inconsidérés, voilà pourquoi j’ai décidé d’arrêter cette expérience. »

Des vélos électriques à la place du Pibal

Pourtant au printemps dernier, la Ville assure qu’elle s’attendait au retour du vélo Starck après la correction du problème de soudure entre le cadre et la patinette et la mise aux nouvelles normes obligatoire. « On regrette beaucoup la fin du Pibal, qui avait été conçu à partir d’une consultation des Bordelais mais le constructeur demandait de faire signer une décharge en cas d’accidents et imposait une révision technique tous les six mois, explique Anne Walryck, conseillère municipale déléguée pour la coordination des politiques de la Ville sur le développement durable et les déplacements doux. Nous avons préféré observer le principe de précaution. »

La municipalité est actuellement en négociation avec le constructeur pour établir une compensation « équivalente en valeur », précise Anne Walryck, qui devrait se traduire par l’équipement en deux-roues à assistance électrique du parc de location. Elle assure que le remplacement aura lieu « assez rapidement ». Malgré les relances opérées par la Ville, il y a encore deux ou trois Pibal en circulation qui n’ont pas été ramenés par leurs utilisateurs et pourraient devenir des pièces de collection.