MARATHONMarathon du Médoc: Comment éviter tout danger lors de cette course folle?

Marathon du Médoc: Comment éviter tout danger lors de cette course folle?

MARATHONCe cocktail inédit peut avoir des conséquences sur l’organisme pendant la course…
Une concurrente s'arrête boire un petit verre de vin pendant la course.
Une concurrente s'arrête boire un petit verre de vin pendant la course. - Nicolas Tucat
Clément Carpentier

Clément Carpentier

«L’abus d’alcool nuit gravement à la santé… Et bien sûr un effort physique comme le Marathon de Médoc n’échappe pas à l’adage », si cela peut apparaître comme une évidence, le docteur Claude Labanère le rabâche chaque année avant cette course hors norme, connue dans le monde entier.

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Hypoglycémie, déshydratation ou un coup de chaud guettent

Cette année encore les quelque 9.000 participants vont pouvoir se faire plaisir avec près de 22 dégustations des plus grands crus du Médoc, ce samedi. Mais attention, ce cocktail n’est pas sans risque : « Tout d’abord, il faut arriver dans un bon état physique avec une vraie préparation. Après, il ne faut pas flirter avec l’ivresse mais ça, c’est très personnel. »

Les coureurs au milieu des vignes du Médoc.
Les coureurs au milieu des vignes du Médoc. - Nicolas Tucat

Sinon, les « sanctions » peuvent être immédiates à en croire le médecin de la course : « On peut risquer une hypoglycémie, une déshydratation ou un coup de chaud selon les conditions. Il peut aussi y avoir des problèmes cardiaques si l’effort n’est pas contrôlé. » Alors comment éviter tout danger lors de cette course folle ?

Ravitaillement et dispositif médical

Cela dépend avant tout des objectifs de chacun. Par exemple, Thierry Guibault, cinq fois vainqueurs de l’épreuve, n’a pas vraiment le temps de lever le coude : « J’ai réussi une fois à boire un verre de vin à un kilomètre de l’arrivée car j’avais beaucoup d’avance. » À 17 km/h de moyenne, on peut le comprendre. Pour Maximilien qui tire un char pendant 6h, c’est une autre affaire : « Je prends 5/6 verres lors du marathon mais pas plus sinon après ça peut couper les jambes. Il faut bien se connaître, ne jamais oublier que c’est un effort sportif. Impossible de faire les 22 dégustations. »

Thierry Guilbault lors de sa victoire en 2014
Thierry Guilbault lors de sa victoire en 2014 - Nicolas Tucat

Les organisateurs font aussi très attention comme le rappelle Claude Labanère : « Ce sont des fonds de verre qui sont servis. Et puis, c’est une dégustation ! On n’est pas obligé de boire, on peut recracher. » L’autre conseil est bien sûr de ne jamais se soustraire aux ravitaillements classiques (eau, fruits, sucre…).

Certains font la course avec un char.
Certains font la course avec un char. - Nicolas Tucat

En cas de problème, un important dispositif médical est déployé sur la course : 120 personnes dont 15 médecins, 15 infirmiers, 60 kinés, 30 podologues et six ambulances. Les participants trouveront un poste de secours tous les 2,5 kilomètres. Une organisation qui doit permettre à chacun de rallier la ligne d’arrivée pour s’offrir un dernier bon verre de vin à Pauillac.

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