ÉDUCATIONBarrières, patrouilles, vidéoprotection… La rentrée en sécurité

Rentrée scolaire: Barrières, patrouilles, vidéoprotection… À l’école en sécurité

ÉDUCATIONLes élèves ont souvent repris les cours sous bonne garde ce lundi matin…
Reprise des cours sous haute surveillance au lycée Max Linder de Libourne.
Reprise des cours sous haute surveillance au lycée Max Linder de Libourne. - Clément Carpentier
Clément Carpentier

Clément Carpentier

L'essentiel

  • Une patrouille au quotidien mais pas de fouille des sacs.
  • Les infrastrutures renforcées pour éviter toute intrusion.
  • Les talkies-walkies, une idée qui fait son chemin.

«On vient de la campagne. Je suis un peu surpris de voir autant de gendarmes et de policiers devant l’établissement », Françoise et sa fille Mélanie qui entre en seconde, n’ont visiblement pas l’habitude de cette présence. Pourtant, il va falloir faire avec cette année. En effet, une patrouille de gendarmes sera présente quotidiennement devant le lycée Max Linder à Libourne.

Un filtrage mais pas de fouille

Si pour certains cela rassure pour d’autres ça rappelle aussi la menace terroriste. « On est toujours dans une posture risque attentat », rappelle Hamel-Francis Mékachéra, le sous-préfet de Libourne. Ce lundi matin, il a fait, lui aussi, sa rentrée avec les forces de l’ordre aux côtés des 2.000 élèves de cet établissement. « On a réquisitionné 30 militaires supplémentaires pour cette semaine. C’est avant tout symbolique mais aussi important de montrer que nous sommes là », explique le commandant Bardet.

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Alors que les élèves s’engouffrent dans la cour, un simple filtrage est effectué par le personnel. Pas question pour l’instant de mettre en place des fouilles systématiques à l’entrée pour le sous-préfet : « Ce serait beaucoup trop compliqué et coûteux de mettre en place ce genre de contrôle même si le principal danger aujourd’hui reste l’intrusion d’une personne malveillante. »

Les équipements renforcés

Au-delà de la présence d’une patrouille, ce sont surtout les infrastructures qui évoluent autour des 133 établissements du secteur depuis quelques mois. Avec le proviseur, l’État travaille à « la mise en place de barrières, au renforcement des clôtures ou encore à l’installation de vidéo protection », assure le chef d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Libourne.

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Tout un arsenal qui fait dire à Mathilde, élève en première, qu’elle se « sent en sécurité dans son lycée même si on n’est jamais vraiment à l’abri. Il y a des fous partout. » Avec ses camarades, elle sera aussi de nouveau amenée à participer à des exercices de sécurité cette année.

Ces exercices servent à tester le plan particulier de mise en sûreté (PPMS scolaire) en cas d’attaque terroriste ou autres. À en croire Hamel-Francis Mékachéra, « il y a toujours des améliorations à apporter notamment sur la coordination des moyens et des équipes. » Par exemple sur le secteur du Libournais, les autorités réfléchissent à équiper une partie du personnel de talkies-walkies pour gagner en rapidité si un problème se présente.