EDUCATIONOn a suivi la rentrée dans une petite section de maternelle

Gironde: La rentrée dans une petite section de maternelle, ce moment déchirant

EDUCATION«20Minutes» a suivi ce lundi la première rentrée scolaire des petits à l'école maternelle de Ludon-Médoc, en Gironde...
Mickaël Bosredon

Mickaël Bosredon

Ça se bousculait ce lundi matin aux portes d'entrée de l'école maternelle Lucie-Aubrac de Ludon-Médoc (Gironde). Les parents ne tenaient pas à rater l'entrée de leurs enfants en petite section. Une première rentrée qui se prépare parfois depuis des semaines.

 Rentrée scolaire à l'école maternelle de Ludon-Médoc (Gironde) le 4 septembre 2017
Rentrée scolaire à l'école maternelle de Ludon-Médoc (Gironde) le 4 septembre 2017  -  M.Bosredon/20Minutes

« Cela fait un moment qu'on lui en parle, on lui a même acheté un livre sur l'école » explique Virginie, maman de la petite Emma. La petite qui va bientôt avoir 3 ans, s'est parfaitement adaptée à son nouvel environnement. Pas de cris, pas de pleurs, et, à peine entrée dans sa classe, direction les jeux.

« On a bien dosé les choses, en lui en parlant, mais pas trop non plus »

« Elle est allée à la crèche, donc je pense que cela aide, on est dans la continuité. Et puis, on habite juste à côté de l'école, donc chaque fois que l'on passait devant, on la lui montrait, on lui expliquait que c'est ici qu'elle allait aller. Je pense qu'on a bien dosé les choses, en lui en parlant, mais pas trop non plus, en lui faisant comprendre qu'elle était en train de grandir, et surtout qu'elle allait se faire de nouveaux copains. »

Pas de soucis pour Eloann non plus, qui a bien géré son entrée à l'école. « Sa soeur est déjà en CP, il est donc déjà venu plusieurs fois à l'école, qu'il connaît bien, raconte son papa. Du coup, on n'a pas spécialement eu besoin de le préparer durant l'été. »

Pour certains, la séparation est trop difficile

Si les parents étaient autorisés à rester dans les classes quelques instants pour accompagner leurs enfants, leur départ a parfois provoqué quelques drames. Certains petits se jettent dans leurs jambes. Restent collés derrière la porte vitrée. Et les premiers pleurs se font entendre.

La maîtresse reste calme, mais s'impatiente. Demande aux derniers parents de bien vouloir quitter les lieux. Pour certains, la séparation est trop difficile. Mais cela ne fait qu'empirer la situation. Il faut pourtant bien se résigner. L'école, on en parlait depuis des semaines, c'est maintenant bien réel.