Mickaël Bosredon
L'essentiel
- Le Marco Polo propose des croisières aux particuliers et aux professionnels, depuis la rive droite de Bordeaux
- Il vient d'attirer une vingtaine de nouveaux investisseurs, dont le basketteur Boris Diaw et l'ancien perchiste Jean Galfione
Boris Diaw et Jean Galfione. Le bateau Marco Polo, qui propose des croisières fluviales pour les entreprises et les particuliers depuis Bordeaux, vient d’harponner deux têtes d’affiche. Les deux sportifs de haut-niveau entrent chacun à hauteur de 10 % (soit 40.000 euros) dans le capital de la société Navires et châteaux, fondée il y a quatre ans par l’ancien navigateur bordelais Franck Jouanny.
En tout, une vingtaine de personnes (leaders économiques, acteurs politiques…) sont entrées au capital, « mais les plus gros apports ont été fournis par Boris Diaw et Jean Galfione, qui ont tout de suite accepté de me suivre dans cette aventure » se réjouit Franck Jouanny, associé depuis le départ à Bernard Labro, deux fois vainqueur de la Coupe de l’America.
Un bateau acheté en Allemagne il y a quatre ans
Voilà qui va permettre à la société de consolider sa situation financière, et d’améliorer les services proposés à bord. Depuis deux ans, le Marco Polo se met à disposition des particuliers, pour des événements privés, ou des entreprises, pour des croisières festives ou professionnelles. L’été, il ouvre ses portes au public pour des croisières-dégustations dans le port de la Lune (38 euros par adulte les deux heures avec buffet basque à volonté).
« Nous avons acheté ce bateau il y a quatre ans, explique Franck Jouanny, à une compagnie allemande en Mer baltique. Il est remonté jusqu’en Pologne où les plus gros travaux ont été effectués, puis on l’a amené jusqu’à Bordeaux pour les travaux de finition. » Amarré désormais rive droite, il propose une vue spectaculaire sur la place de la Bourse.
« Faire jouer nos réseaux pour attirer de nouveaux investisseurs »
« A la base, c’est un projet de navigateurs, mais récemment, on s’est dit qu’il fallait augmenter le capital, et on a décidé de faire jouer nos réseaux pour attirer de nouveaux investisseurs. Jean Galfione est un ami depuis longtemps, c’est même moi qui lui ait permis de passer du monde de l’athlétisme à celui des régates. Et Boris Diaw, je ne le connaissais pas, mais il a beaucoup d’amis à Bordeaux, et c’est un garçon charmant. Il a tout de suite dit oui au projet. » Outre leur apport financier, les deux sportifs amènent leur image également.
Tout jeune sur le marché des croisiéristes, le Marco Polo a déjà augmenté son chiffre d’affaires de 120 % entre 2015 et 2016. « Et nous sommes archi-pleins pour ce mois de juin » se réjouit Franck Jouanny.