L'essentiel

  • Sur les 31 matchs qu'il a disputé sous le maillot Marine et Blanc, le joueur a marqué à trois reprises.
  • Sa fin de saison a été compliquée en raison d'une blessure aux adducteurs.

«Il n’y avait pas spécifiquement de problème avec Jérémy Ménez, il était bien intégré dans le club », assurait lundi Stéphane Martin, président des Girondins de Bordeaux.

Un commun accord

Interrogé sur le départ de l’attaquant après seulement une saison en Gironde, le successeur de Jean-Louis Triaud a expliqué que le départ du joueur pour le club turc Antalyaspor (qui a terminé 5e du championnat national) avait été décidé d’un commun accord : « Il n’a pas fait la saison qu’on aurait souhaité qu’il fasse et que lui aurait souhaité faire. Dès lors qu’il y a eu un club dans lequel il pensait pouvoir se relancer et qu’on était d’accord avec ce club, on ne s’y est pas opposé. Mais on ne l’a pas poussé dehors ».

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Arrivé l’été dernier comme la recrue star du mercato, Jérémy Ménez n’a pas su tirer son épingle du jeu au cours de cette saison : sur les 31 matchs qu’il a disputé toutes compétitions confondues, il n’aura marqué que trois fois. Titulaire indiscutable pendant tout le début du championnat, il s’est peu à peu fait pousser vers le banc par les plus jeunes du club au scapulaire, Jocelyn Gourvennec lui préférant François Kamano pour accompagner Gaëtan Laborde et Malcom.

Plusieurs avertissements

Pourtant, son coach l’avait averti à plusieurs reprises, notamment après son expulsion à Montpellier en décembre : « Jérémy doit être plus régulier. Son talent, on le connaît, mais il faut qu’il s’inscrive dans la durée dans un match, et d’un match à l’autre. Il est capable de faire des actions de classe. Simplement, il faut qu’entre deux actions de classe, il ait l’investissement nécessaire pour aider l’équipe. »

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Malgré tout, le joueur n’a pas assez vite réagi et sa blessure aux adducteurs en fin de saison a fait le reste : il n’apparaissait plus sur les feuilles de matchs des dernières journées de Ligue 1. Son départ soulage le club du gros salaire qu’il lui versait : avec 250.000 euros par mois,Jérémy Ménez était le joueur le mieux payé de l’effectif girondin. L’attaquant devrait prochainement se rendre en Turquie pour passer sa visite médicale et signer les documents administratifs qui officialiseront sa venue.