Arrivé au Haillan en 1996, le fraîchement ex-Président des Girondins a connu deux titres de champions de France (1999 et 2009), un quart de finale de Ligue des Champions (2010), plusieurs entraîneurs polémiques, un Gourcuff très en jambes, quelques erreurs de casting… On rembobine :

Un titre tous les dix ans

En 1999, Elie Baup faisait entrer Pascal Feindouno sur le terrain du Parc des Princes lors de la dernière journée du championnat. Peu de temps après, ce dernier offrait le but de la victoire à Bordeaux face aux Parisiens (2-3) à la 89e minute, permettant à son équipe de rafler le titre aux Marseillais… qui n’avaient qu’un point d’écart avec les Girondins. Dix ans plus tard, ce sont les hommes de Laurent Blanc qui soulevaient le trophée de Champions de France sur la pelouse de Caen le 30 mai 2009. Si la loi des séries s’applique, dans deux ans Monaco et le PSG se battront pour la deuxième place.

Le lancement de Laurent Blanc

En 2007, peu de gens auraient misé sur l’ancien champion du monde pour entraîner une équipe de Ligue 1. C’est finalement Jean-Louis Triaud et son club qui ont offert à Laurent Blanc son premier poste de technicien en 2007. Et ils n’ont pas eu de quoi s’en mordre les doigts : lors de la première saison à Bordeaux, l’équipe terminait deuxième en championnat. L’année suivante fût celle de la consécration avec le titre de Champion de France, mettant fin au règne de l’Olympique Lyonnais.

La Ligue des Champions… jusqu’en quarts de finale

Ce même Laurent Blanc a brillamment mené son équipe en Ligue des Champions lors de la saison 2009-2010. En battant notamment la Juventus et le Bayern, Yoann Gourcuff et ses coéquipiers finissaient premier de leur poule et invaincus. C’est finalement en quarts de finale que les Girondins se sont inclinés face à l’Olympique lyonnais de Hugo Lloris (3-1 puis 0-1).

Le 12 avril 2000

Jean-Louis Triaud l’a évoqué ce jeudi après-midi comme son pire souvenir : alors que les Girondins affrontaient Calais (CFA) en demi-finale de Coupe de France, les hommes d’Elie Baup se sont fait terrasser par « un boulanger, un mécanicien ou je sais pas quoi », selon les mots de l’ancien président (3-1) au stade Bollaert. En finale, les Calaisiens s’étaient finalement fait battre par Nantes (2-1).

Tigana, Sagnol… : les erreurs de casting

Recruté en mai 2010, Jean Tigana a fait illusion pendant peu de temps : après avoir battu Porto ou l’AS Roma en match amical, ses hommes ont enchaîné les défaites, le summum de la crise étant atteint lors de la réception de Lorient pour la 24e journée (5-1). En mai 2011, le coach démissionnait et révélait peu après qu’une fronde aurait été menée par certains joueurs contre lui, notamment Mathieu Chalmé, Alou Diarra et Marc Planus. Willy Sagnol a aussi vu son contrat écourté : nommé entraîneur pour trois ans en 2014, le coach a subi plusieurs lourdes défaites lors de sa deuxième saison et a fini par être limogé en mars 2016.

Un faux départ en 2002

Si, cette fois, Jean-Louis Triaud a annoncé avec certitude qu’il cédait son poste de président délégué exécutif à Stéphane Martin de façon immédiate, ça n’est pas la première fois que le Bordelais dit quitter le club : en juin 2002, il laissait sa place à Dominique Imbault pour reprendre pleinement son activité viticole. Mais il était finalement rappelé par Nicolas de Tavernost, le président du directoire de la chaîne M6.