VIDEO. La grotte de Lascaux en images, avant son ouverture au public le 15 décembre
PATRIMOINE•La réplique quasi intégrale de la chapelle Sixtine de la Préhistoire est intégrée au Centre international de l’art pariétal qui ouvre à quelques centaines de mètres de la grotte originale de Lascaux, en Dordogne…Elsa Provenzano
«Un Lascaux augmenté », amélioré, plus lisible, Germinal Peiro, président du conseil départemental de la Dordogne ne tarit pas d’éloge sur le Centre international de l’art pariétal, qui sera inauguré ce samedi par François Hollande et ouvert au public dès le 15 décembre.
Le centre international de l’art pariétal donnera à voir la quasi-totalité de la grotte peinte il y a 20.000 ans par nos ancêtres les hommes de Cro-Magnon.
Une équipe de 34 personnes a travaillé durant 3 ans et demi à l’atelier des fac-similés du Périgord pour fabriquer la réplique la plus fidèle de la grotte originale, à partir d’un modèle en 3D.
Les teintes, les textures et les défauts ont été reproduits, sous la surveillance d’un collège d’experts qui a accompagné et validé scientifiquement le projet.
L’atelier de Lascaux, une salle pédagogique utilisant les arts numériques, permet d’aller plus loin. On peut y observer dans le détail et de plus près des parties de fresques et découvrir les gravures mises au jour par les préhistoriens, sous les peintures. Autant d’éléments qui donnent à mieux comprendre Lascaux et l’art pariétal en général.
Le bâtiment tout en longueur, situé en bas de la colline de Lascaux, a vocation à se fondre dans le paysage. L’ensemble de sa toiture sera à terme recouvert par la végétation.
Lascaux 2, ouverte en 1983 pour préserver la grotte originale découverte en 1940 par quatre adolescents, se situe sur la même colline. Or, il y a une volonté de la sanctuariser. Les dernières connaissances, notamment géologiques, ont montré que la fréquentation de Lascaux 2 pouvait être nuisible à la grotte originale. Celle-ci est « une vieille dame convalescente », selon les mots de Muriel Mauriac, sa conservatrice. Lascaux, qui s’était détérioré à cause de la présence humaine, est aujourd’hui dans un état de « relative stabilité ».
Le nouveau site attend 400 000 visiteurs par an.