ECONOMIEDes entreprises bordelaises pour la maintenance du Belem?

Bordeaux: Le Belem va t-il confier sa maintenance aux entreprises locales?

ECONOMIELe groupement d'intérêt économique (GIE) bordelais qui rassemble six entreprises a pu participer in extremis à l'appel d'offres lancé par Le Belem, qui doit donner sa réponse d'ici la fin du mois de novembre...
Elsa Provenzano

Elsa Provenzano

«C’est le coup à ne pas rater », estime Philippe Dorthe, conseiller régional (PS) membre du conseil de surveillance du port de Bordeaux. , serait pour , formé il y a un an, un très beau démarrage de son activité. Mais des soucis techniques ont failli même l’empêcher de pouvoir participer à l’appel d’offres lancé par et dont l’issue sera dévoilée à la fin du mois de novembre.

Depuis le mois de juin, le bateau-porte de la (cale sèche) des Bassins à flot ne fonctionne plus. Or sans elle, impossible de vider la cale sèche et le chantier du Belem doit impérativement se faire à sec. Un coup dur pour le GIE qui rassemble six entreprises locales et qui avait renoncé a participé à l’appel d’offres.

Un manque d’anticipation ?

Finalement, après « une pression » exercée par plusieurs élus locaux, rapporte Philippe Dorthe, une solution provisoire a été trouvée par le port. Un batardeau, sorte de petit barrage artificiel sera installé pour permettre la tenue du chantier. Le GIE a envoyé in extremis sa candidature et croise les doigts pour qu’on lui attribue ce chantier qui lui accorderait une belle visibilité. La venue du trois-mâts était prévue et la panne du bateau-porte remonte au printemps mais « il y a eu un raté du côté du port, au niveau du phasage », estime Le conseiller régional.

Si Didier Bernardet, le coordinateur du GIE, estime que ce manque d’anticipation est « assez regrettable », il rappelle aussi que cela fait plusieurs années que les formes de radoub ne fonctionnent plus et qu’il n’est pas étonnant « qu’il ait quelques soucis lors de la remise en service ». Le chantier, s’il se fait à Bordeaux, devrait durer quatre semaines, entre début janvier et mi-février.

« La manœuvre sera plus longue avec le batardeau. Il faut en gros une journée pour faire rentrer un bateau dans la forme à l’aide d’un bateau-porte, et entre 4 à 5 jours avec un batardeau », pointe Didier Bernardet. Sinon pas d’impact sur le chantier en lui-même qui comprendra beaucoup de petits travaux : sur les cuves, les soutes, la coque, les moteurs. Il y a aussi des travaux de retouches de peinture au programme. Si le GIE est qualifié pour mener le chantier, Didier Bernardet reste prudent sur l’issue de l’appel d’offres.

« Ce serait une bonne publicité pour le chantier naval et cela aurait des retombées positives sur l’image du port », s’enthousiasme Philippe Dorthe. Le bateau-porte pourrait lui être acheminé au printemps 2017 vers Bassens pour y être remis en état.