Les faits se sont produits dans la nuit du 20 au 21 mars 2014. Amandine Artige, alors âgée de 20 ans, se serait acharnée sur sa fille, lui infligeant morsures, brûlures et coups.

Des aveux sans émotions

Alors qu’elle niait les faits depuis le début de l’enquête, justifiant les brûlures du bébé par une allergie à un baume hydratant, l’accusée a finalement reconnu avoir torturé son enfant devant la , tout en restant de marbre.

Selon , qui rapporte le déroulement du procès, la jeune femme s’est justifiée en expliquant n’avoir pas voulu « être mère si jeune ». Limitée intellectuellement, elle-même avait connu une enfance compliquée avec un père alcoolique qui abandonne le domicile familial alors qu’elle est âgée de 18 mois, un beau-père qui l’abuse sexuellement…

Le père effondré

Elle avait rencontré le père de son enfant un mois avant de tomber enceinte. Lui et ses parents se sont constitués partie civile pour le procès. Elle-même avait porté plainte contre son compagnon, expliquant qu’il lui avait infligée des violences. Une plainte qui a été classée sans suite.

Au cours de l’audience, Julien, le père, s’est effondré en larmes à la vue des photos de sa fille, prises par des médecins, tout comme l’un des jurés convoqué pour ce procès. Le verdict sera rendu ce vendredi.