TOURISMEBordeaux: C’est comment de naviguer sur un bateau de tsar?

Bordeaux: C’est comment de naviguer sur un bateau de tsar?

TOURISMEOn a été visiter le bateau russe Shtandart…
Laetitia Dive

Laetitia Dive

«Ici à Bordeaux, c’est vraiment génial ! En trois jours on a eu 6.000 à 7.000 visiteurs ». Tout sourire, Liza Martynova parle d’un « record ». En effet, sur le pont, une flopée d’enfants gambade entre les cordages.

« Je suis là depuis le début de l’année, mais dans l’équipage il y en a qui naviguent depuis cinq ou dix ans », raconte la jeune femme russe. Comme la majorité du personnel navigant, elle est volontaire à bord.

Un équipage débutant

Depuis la fin de sa construction en 1999, le , imitation parfaite de la frégate du tsar , sillonne les mers avec des volontaires désireux de découvrir un nouvel univers.

« Même si tu n’y connais rien, tu peux venir naviguer avec nous pendant quelque temps. Ici on t’apprend comment le bateau fonctionne, ce qu’il faut faire pour naviguer, les règles de sécurité à bord… », explique Liza Martynova.

Une fois en mer, pas question de chômer : « Il faut savoir grimper aux cordages, lever les voiles… On a aussi des corvées obligatoires ». Mais l’équipage bénéficie aussi de moments pour souffler : « On partage de belles choses. Parfois, on passe la nuit à se raconter des histoires alors qu’on est au milieu de l’eau. »

Des escales tous les deux à quatre jours

Côté pratique, le Shtandart fait escale tous les deux à quatre jours pour faire des réparations et remplir la cale de nourriture : « Quelques membres de l’équipage font le plein pour une semaine ou plus, c’est assez simple comme organisation ! »

Et pour dormir ? « Il y a des lits normaux et des hamacs. Mais il faut peu de temps pour réaliser qu’en mer, dormir dans un hamac est bien plus confortable. » Car lorsque le bateau tangue, le hamac reste en place grâce à la gravité.

, la frégate se dirigera vers l’Espagne, puis au Portugal où elle passera l’hiver « pour une grosse opération de maintenance ». Liza, elle, compte rester à bord encore un moment : « On devient accro à ce mode de vie. C’est très dur de passer d’une routine classique avec un boulot à une vie en mer… mais ça doit être encore plus compliqué de revenir à cette routine ».