Ne vous inquiétez pas si vous observez des petits drones voler au-dessus de vos têtes dans l’agglomération bordelaise mercredi et jeudi. Rien d’anormal, simplement des démonstrations de vol lors du un salon consacré aux drones civils. Près de 70 exposants sont attendus avec leurs gadgets.

• Il chasse et protège les oiseaux

Pour la première fois en France, un drone pour effaroucher les oiseaux notamment dans les aéroports, les ports ou les déchetteries va être présenté. « Aujourd’hui, on tire avec des fusils ou on utilise des vrais faucons pour les faire fuir. Nous, on propose quelque chose de plus simple et plus écologique », explique Anne-Marie Haut de Le drone en question ressemble comme deux gouttes d’eau à un vrai faucon, il a même les ailes qui battent.

« Il entoure les oiseaux et les repousse sans les blessés dans une zone acceptable et protégée pour eux », ajoute-t-elle. Ce drone va bientôt intervenir à mais Pilgrim Technology réfléchit déjà à une utilisation pour le monde agricole (les champs de tournesol ou de fruits attaqués par les oiseaux).

• Il propose des photos et cartes aux agriculteurs

Ce drone pourrait devenir un instrument de travail indispensable pour les agriculteurs. Grâce à un capteur « agronomique » intégré, il prend des photos avec une grande précision, au centimètre près. Pour Tiphaine Croville de la société parisienne, « cela permet de faire un bilan de santé régulier de la plante. On peut même savoir où il faudra mettre plus ou moins d’engrais. » Les viticulteurs s’intéressent de très près à ce produit.

Une autre version de ce drone permet aussi d’établir des cartes d’observation pour les agriculteurs. Air Inov propose soit une prestation (10 euros/hectare) soit d’acheter le petit d’avion (entre 9.000 et 15.000 euros).

• Il est 100 % autonome

Ce sera sûrement l’attraction de cette 4ème édition. Pour la première fois au monde, des démonstrations d’un drone 100 % autonome vont avoir lieu. Il s’appelle le et c’est « un vrai robot volant » à en croire l’un de ces concepteurs Antoine Lecestre. Il s’allume, s’éteint et se recharge tout seul après son vol. Il n’a besoin d’aucune aide humaine mais simplement d’une programmation en amont.

« Il va surtout servir pour des missions de surveillance notamment sur des sites industriels » explique Antoine Leceste. La (Direction Générale de l’Aviation Civil) est très intéressée par ce matériel qui coûte environ 60.000 euros.

• Il livre des produits médicaux

C’est sûrement le plus connu de ces drones « originaux ». Depuis cet été, le consortium test un petit avion qui livre des produits médicaux pour le Ce drone vole à une vitesse maximale de 60 km/h et intervient dans un rayon de 20 km.

Il transporte en urgence des médicaments, des échantillons de sang et plus tard peut-être des organes. La commercialisation de ce matériel est envisagée pour 2017.