Bordeaux: Du surf au paddle, il n’y a qu’une pagaie de différence !
SPORTS NAUTIQUES•Une compétition était organisée ce week-end...Laetitia Dive
«En moyenne les participants ont autour de 35 ans. Mais il y a aussi des jeunes de moins de 18 ans qui en font depuis l’enfance ». Perché au-dessus de la plage de Lacanau, Christophe Mora, membre dirigeant de l’association des, est venu passer la journée au bord de l’océan pour voir la seconde partie de la compétition qu’il organise.
Traverser les vagues
Ce samedi, 120 personnes se sont affrontées sur la Garonne à Bordeaux : « Il y avait deux courses, une loisir (6 kms) et une autre longue distance qui faisait le double ». Mais ce dimanche pas question de rigoler. Les vagues sont hautes et le soleil tape gentiment. « Pour y aller dans ces conditions, il faut avoir un bon niveau », raconte Laurent Rondi, président du , qui vient de se qualifier pour la finale.
Dans l’eau, la compétition n’a rien d’une balade au gré du courant : tout comme les surfeurs, les candidats doivent d’abord franchir « la barre », cette succession de vagues qu’il faut dépasser en ramant. « C’est plus facile en paddle qu’en surf, on a plus de force avec la pagaie », estime Christophe Mora.
Cette rame peut ensuite devenir un handicap pour certains : « Pour la compétition, les critères sont les mêmes que pour le surf. L’unique différence c’est qu’il faut se servir de la pagaie en paddle », comment Laurent Rondi. Les participants sont ainsi jugés sur leurs performances pendant une douzaine de minutes.
« Les jurys analysent leurs compétences sur les trois plus grosses vagues de la série », raconte Christophe Mora. Rien à voir selon lui avec le paddle amateur : « Sur la Garonne, il s’agissait d’une simple course ». Mais pour sa première édition, le « Bord’Ocean SUPdays aura réuni près de 150 personnes, amateurs ou pro. Preuve que le stand-up paddle touche tous les niveaux.
Un sport qui se professionnalise
« C’est une discipline qu’on pourrait voir un jour aux s ». Pour Laurent Rondi, le stand-up paddle se développe rapidement dans le milieu pro. « Les compétitions existent déjà en France », note le président du
Il y a quelques jours, la et la lançaient conjointement un appel d’offres pour organiser les championnats et coupes de France en 2017 dans la catégorie SUP race, la course en paddle. « Ce sport peut se développer très facilement puisqu’il est possible d’organiser des compétitions n’importe où : sur des lacs, la mer, les rivières… », raconte Christophe Mora.
Au-delà de la sphère professionnelle, le responsable de l’association des Marins de la Lune note que cette discipline attire pour son côté pratique : « Plus besoin d’aller jusqu’à l’océan en espérant qu’il y aura des vagues. Chez nous, on voit de plus en plus d’adhérents qui arrivent à vélo avec leur paddle gonflable sur le dos ». Car le succès passe aussi par là : les planches utilisées peuvent aujourd’hui se replier en quelques minutes.