SPORTFéminines des Girondins: Quels défis pour la saison en D1?

Féminines des Girondins: Quels défis pour la saison en D1?

SPORTLes Bordelaises affronteront Marseille à domicile pour leur premier match dans l'élite...
Laetitia Dive

Laetitia Dive

Il est 19h30 ce mercredi soir quand l envahit l’une des pelouses du Haillan pour son entraînement. Les joueuses reçoivent Marseille ce dimanche, pour leur premier match de la saison. « C’est surtout le tout premier match de D1 pour la plupart d’entre nous, précise Sarah Cambot, capitaine de l’équipe. On est à la fois impatientes et stressées ! ».

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Duel de promues

Les joueuses de Jérôme Dauba ont obtenu leur ticket pour la 1ère Division en battant Saint-Malo en mai dernier. C’était un an après avoir été rattachées au club des Girondins de Bordeaux. Et depuis leur victoire, elles n’ont pas eu le temps de chômer : « On a repris le 27 juillet. On fait de la préparation physique et on travaille les systèmes de jeu », explique la capitaine. Sa coéquipière Margaux Montegut complète : « On a aussi fait une la préparation individuelle. Tout le monde l’a fait sérieusement, on sait qu’une grosse saison nous attend ».

Pour Patrice Lair, l’actuel entraîneur de l’, l’affiche de ce Bordeaux-Marseille est « sympa » : « C’est une belle propagande pour le foot féminin, mais avec l’affiche d’un match masculin ». Tout comme les Bordelaises, les joueuses de Marseille sont montées en D1 à la fin de la saison dernière. « C’est un très bon club qui a passé les échelons tranquillement », analyse Patrice Lair.

Des championnats séparés

Le coach, qui a vu quatre fois ses joueuses être sacrées championnes de France lorsqu’il était à , reconnaît aussi des qualités aux filles des Girondins : « C’est une équipe jeune, avec des intentions offensives. Elles vont pouvoir prouver qu’à Bordeaux, le bloc féminin fonctionne aussi. » Pour Margaux Montegut, la saison des Girondins n’influencera pas celle de son équipe : « On est un club, donc on les supporte. Mais on a notre championnat et ils ont le leur ! »

Patrice Lair en a fait l’expérience : « Il y a eu une période à Lyon où on gagnait tout alors que le bloc masculin se portait moins bien. » Une équipe féminine qui fonctionne bien peut ainsi devenir un atout pour un club qui stagne côté masculin: « C’est une bonne pub auprès du public, auprès des jeunes. Ça attire aussi les investisseurs », explique l’entraîneur. Les joueuses bordelaises le reconnaissent aussi, elles sont plus sollicitées depuis leur arrivée en D1. Bordeaux a donc tout intérêt à mises sur son équipe féminine cette année.

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