Bordeaux: Gagnez de l'argent en faisant du vélo!
TRANSPORT•Vous êtes rémunérés grâce à la publicité qui apparaît sur votre vélo…Clément Carpentier
Vous aimez faire du vélo et cherchez à arrondir vos fins de mois, on a une petite idée pour vous. En effet, développe un concept qui conjugue l’utile à l’agréable depuis quelques années. Elle vient de boucler sa première campagne à
Ambassadeur d’une marque
Le est très simple, on vous paie pour rouler avec un vélo habillé d’une publicité. « Notre démarche est éco-responsable. Le but est d’inciter les Bordelais à utiliser le vélo. Pour ça, on les rémunère aux kilomètres et aux heures de stationnement » développe Thomas Lemaitre, responsable des partenariats.
Il est chargé de trouver des annonceurs qui souhaitent, grâce à des cyclistes, se faire un peu de publicité en ville. A Bordeaux, la société nantaise s’est associée avec Une vingtaine de Bordelais ont joué aux ambassadeurs pendant deux mois avec des enjoliveurs imprimés dans leurs roues de vélos.
Entre 60 et 100 euros par mois
C’est à l’annonceur de choisir la durée de sa campagne de publicité un peu particulière. « Cela peut aller d’un mois minimum car il faut que ce soit rentable pour les cyclistes jusqu’à six mois voire un an » ajoute Thomas Lemaitre.
Alors combien peut gagner un cycliste qui participe à l’aventure ? La moyenne se situe autour de 60 euros par mois mais cela peut monter jusqu’à 100 euros. « Au départ, une zone ciblée par l’annonceur est donnée au cycliste. Plus, il roule ou stationne dans celle-ci, plus il gagnera d’argent à la fin du mois » selon le dirigeant d’Ecovélo qui calcule tout ça grâce à une application smartphone.
En tout à Bordeaux, les participants ont roulé 3.200 kilomètres et stationné 2.700 heures en centre-ville. Plus de 100.000 personnes ont pu apercevoir les vélos customisés. Et surtout cela représente 640 kilos de CO2 évités.
D’autres campagnes vont suivre
Si certaines zones sont interdites à la publicité. Ces vélos contournent plus ou moins la loi puisqu’ils ne sont pas exclusivement réservés à des fins publicitaires. Pour les annonceurs, c’est un avantage non-négligeable. Thomas Lemaitre souligne un autre atout : « Contrairement aux panneaux classiques, le vélo est mobile donc il attire l’œil. Un panneau quand on est passé trois fois devant, on ne s’en rend plus compte ».
D’autres campagnes de ce type pourraient avoir lieu dans les prochains mois à Bordeaux. La société nantaise affirme être en contact avec des acteurs du secteur bancaire, du prêt-à-porter ou encore de l’économie bio.
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