Béarn : 180 panneaux de signalisation vandalisés pour un coût d' 1 million d’euros
FAITS DIVERS•Dans la nuit du 18 au 19 août de nombreux panneaux routiers ont été dégradés dans la vallée d’Ossau. Le conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques a porté plainte…E.P. avec AFP
«Nous avons répertorié 180 panneaux de signalisation directionnels ou grands panneaux de signalisation autour de ronds-points vandalisés. Les directions indiquées sont barrées par de grands traits noirs les rendant illisibles, » a indiqué un responsable du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques. Les dégradations ont eu lieu dans la nuit du 18 au 19 août.
« Tout le territoire de la vallée d’Ossau est touché, ainsi que la région de Nay et du Centre Béarn », a-t-il ajouté, estimant, lundi, l’impact financier « de l’ordre de centaines de milliers d’euros ». L’évaluation affinée ce mardi parle d’une facture à un million d’euros.
Des dégradations accentuant « le risque routier »
De son côté, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand, a condamné dans un communiqué « ces actes, totalement irresponsables, pénalisant d’une part l’économie générale de la vallée, et, d’autre part, accentuant significativement le risque routier ». « Le coût de la remise en état des panneaux dégradés devra être pris en charge par le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, autorité de gestion du réseau routier départemental et supporté, par voie de conséquence, par le contribuable local », a-t-il souligné.
Un appel à témoins lancé
Le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques a porté plainte pour « dégradation » auprès de la gendarmerie. Un appel à témoins a été lancé par le Groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques. Toute personne, susceptible d’apporter des informations sur ces actes de vandalisme, peut se mettre en rapport avec la brigade de gendarmerie de Laruns au 05 59 05 49 87.
Les enquêteurs s’interrogent notamment sur les motivations des auteurs de cette opération concertée de vandalisme en plein Béarn, ce type d’action étant jusqu’à présent plutôt le fait de nationalistes basques au Pays Basque français.