Ligue 1: Coach, mercato, restructuration… Le grand point d’interrogation autour des Girondins

On le sait, les Girondins ne sont pas du genre à se précipiter. Ils le confirment encore cette saison puisqu’ils n’ont pas encore communiqué depuis la fin du championnat à Caen (0-1) il y a dix jours. Alors que les autres clubs nomment des entraîneurs et commencent à bouger sur le marché des transferts, tout est flou à Bordeaux.

• Qui sera l’entraîneur ?

« Vous saurez très rapidement qui sera le nouvel entraîneur. » Nicolas De Tavernost, le président du directoire de M6, propriétaire des Girondins, a une notion relative de la rapidité. Lorsqu’il a prononcé cette phrase, c’était le 11 mai. Deux semaines plus tard, Bordeaux n’a toujours pas de coach. Claude Puel est libre mais pourrait ne pas être intéressé par le projet. Preud’homme a arrêté de négocier et Bordeaux est au point mort. De moins en moins d’entraîneurs attractifs sont sur le marché, et on attend donc toujours une décision de la part des dirigeants. Parce que sans entraîneur, impossible de commencer à anticiper sur le marché des transferts.

• Quel recrutement ?

Là encore, c’est un grand point d’interrogation. S’il paraît évident que Bordeaux a de grosses lacunes à certains postes et doit les pallier (arrière gauche et droit, milieu défensif et un ou deux attaquants), rien ne bougera avant qu’un entraîneur ne soit nommé. Mis à part pendant les années Blanc et en juin 2011 où le recrutement avait été bouclé dès juillet, Bordeaux n’a pas pour habitude d’anticiper et attend toujours de vendre avant de faire des coups. Cette intersaison étant charnière, compte tenu de l’année écoulée, un manque de réactivité serait inquiétant.

• Qui va partir ?

Aujourd’hui, rien n’a été officialisé en ce qui concerne les fins de contrat. Chantôme, Jussiê ou Diabaté n’ont pas prolongé, mais ils n’ont pas non plus annoncé leur départ certain. De l’identité du futur entraîneur pourrait dépendre l’avenir de certains. Particulièrement Cheick Diabaté, le meilleur buteur, que les dernières rumeurs envoient en Turquie. Pour le reste, Rolan, qui a une valeur marchande, ou Sané, qui veut partir, pourraient quitter Bordeaux. A condition, bien sûr, que des clubs fassent des offres.

• Quels changements dans la structure ?

De Tavernost avait indiqué il y a deux semaines qu’il voulait « que le club réagisse un peu plus à la pression dans un environnement qui est plus difficile aujourd’hui et nous allons l’aider en ce sens. La pression, ça va devenir habituel à Bordeaux. » Pour l’heure, rien n’a bougé. Tous les suiveurs sont impatients de savoir quels changements pourront bien être apportés au sein d’un club qui donne l’impression de naviguer à vue et de ne rien anticiper. Vivement que ça bouge.