FOOTBALLBordeaux: Quand l’entraîneur de Caen fustige le comportement de Sagnol et des Girondins

Bordeaux: Quand l’entraîneur de Caen fustige le comportement de Sagnol et des Girondins

FOOTBALLPatrice Garande n’a pas apprécié le pénalty en fin de match ni les déclarations autour d’Emiliano Sala…
Marc Nouaux

M.N.

La victoire de Bordeaux à Caen tient presque du miracle. Après deux minutes et douze secondes de temps additionnel, les Normands ont craqué, concédant un pénalty, alors que le match aurait théoriquement dû être terminé douze secondes plus tôt. La décision d’Olivier Thual, l’arbitre du match, a eu le don d’énerver passablement le coach de Caen, Patrice Garande, qui a eu un échange musclé avec son homologue girondin, Willy Sagnol.

« quand tu viens de bordeaux sans prendre des caisses de vins pic.twitter.com/EgcYxRFaar — philippe (@philousports) March 7, 2015 »

«J’avais simplement besoin de lui dire des choses, c’est entre lui et moi», s’est contenté de dire Garande en conférence de presse d’après-match. Sagnol, lui non plus, n’a pas voulu rajouter de l’huile sur le feu. «Si j’avais été dans la position de Patrice Garande, j’aurais peut-être réagi de la même manière. Je serais peut-être monté dans les tours comme lui est monté.»

« ambiance pic.twitter.com/8EeqFtKMcx — philippe (@philousports) March 7, 2015 »

«Pour Sala, il n’y avait pas d’accord»

Au-delà de cet incident, le technicien normand en avait surtout gros sur le cœur au sujet d’Emiliano Sala, l’attaquant argentin prêté par les Girondins, qui paient en partie son salaire. En début de semaine, Jean-Louis Triaud, le président bordelais, avait expliqué qu’un accord existait entre les deux clubs pour que Sala ne joue pas samedi.

«Pour Emiliano Sala, il n’y avait pas d’accord, contredit Garande. On devait s’appeler. Mais avant, quand vous balancez sur internet que Sala ne va pas jouer, que vous faites intervenir des entraîneurs qui ne sont plus au club comme Jean-Louis Garcia qui dit que Garande et Gravelaine sont des hommes de parole, vous avez un peu le couteau sous la gorge. J’ai même cru que Pascal Obispo allait donner son avis.»