RUGBYBordeaux: «Face aux meilleurs, le rugby que l’on veut reste la solution», estime Ibanez

Bordeaux: «Face aux meilleurs, le rugby que l’on veut reste la solution», estime Ibanez

RUGBYL’UBB reçoit le Stade Français, samedi après-midi à Chaban-Delmas…
Marc Nouaux

Propos recueillis par Marc Nouaux

Deux semaines après Toulon, voici le Stade Français qui se présente à Chaban-Delmas (samedi 14h45). Le troisième du Top 14 est un adversaire de taille pour l’Union, qui l’a toujours battu chez elle depuis sa remontée dans l’élite. Raphaël Ibanez, le manageur, évoque la pression liée à l’enjeu que constitue ce sommet.

Après Toulon, c’est un nouveau «gros» qui se présente à Chaban ce samedi…

C’est au moins aussi difficile à aborder que le match de Toulon. Je pense que le plus dur reste à faire. Il faudra confirmer partout, dans tous les secteurs. Contre Toulon, je suis conscient qu’on a eu de la réussite pour l’emporter à un moment de la rencontre. Si je dois trouver des motifs d’encouragement, c’est que l’on a provoqué cette chance mais il y a eu beaucoup de secteurs à améliorer cette semaine.

La pression monte au fil des matchs, est-ce qu’elle est positive ou est-ce qu’elle inhibe vos joueurs?

C’est vrai qu’il y a des échéances toujours aussi excitantes. Je veux qu’elles restent dans ce registre-là, c'est-à-dire des matchs fantastiques à jouer et je crois que notre équipe a besoin d’avoir un état d’esprit positif pour pratiquer un rugby positif. Face aux meilleurs, j’ai la conviction que le rugby que l’on veut pratiquer reste la solution.

Cela veut dire, ne pas avoir peur de prendre des risques…

Oui, surtout face aux meilleurs. On a peut-être perdu de vue ces dernières semaines cette envie d’innover, ce besoin de recherche, au niveau du jeu. Ce qui nous a repositionné comme une équipe ordinaire et je pense que si les joueurs veulent réaliser quelque chose d’extraordinaire, il faut faire preuve d’innovation et de recherche.

La mêlée du Stade Français vous avait fait très mal à l’aller (39-22, plus large défaite de la saison)…

C’est un énorme défi, le match aller nous a permis de constater que l’on avait pas existé dans le domaine de l’affrontement, du combat, dans le secteur de la mêlée fermée, notamment en fin de match. C’est une des meilleures mêlées du Top 14 si ce n’est la meilleure. Elle connaît bien son exercice, elle maîtrise. On a bien précisé ces éléments-là auprès des avants pour qu’ils en soient conscients.