C’est une drôle de surprise qu’ont eu Catherine et Bernard Boulnois au retour de leur road-trip en Afrique. Prenant une année sabbatique, ce couple résidant au Teich avait loué sa maison à des amis, un couple avec quatre enfants, raconte Sud Ouest. Problème, au retour de leur périple, le 28 février, les propriétaires ont trouvé porte close et les locataires refusent de quitter le logement.

«Avant qu'on rentre de voyage, on avait même fixé avec eux la date de l'état des lieux, qui était prévu samedi dernier, à 17 h , raconte Bernard au quotidien régional. Et notre locataire nous avait donné son accord sur cette date par courrier recommandé. Sauf que samedi, à 17 h, la porte est restée fermée.»

Impossibilité d’expulsion pendant la trêve hivernale

La trêve hivernale interdisant d’expulser des locataires entre le 1er novembre et le 31 mars, le couple se retrouve coincé et ne peut rien faire, et ce, malgré les loyers impayés qui leur sont dus. Les époux Boulnois ont planté leur tente devant la maison, dorment dans leur camion sans eau ni électricité et s’appuient sur l’aide de leurs voisins. Ils brandissent une banderole «propriétaires à la rue, squatteurs à l’intérieur» et font signer une pétition à qui le veut.

Les services sociaux de la mairie du Teich, en attendant de pouvoir reloger les locataires réfractaires, recherchent une solution de relogement d’urgence pour… les propriétaires.