Deux palombières, des abris de chasseurs à la palombe en Gironde, ont été saccagées et des inscriptions se réclamant d'une organisation britannique de défense de la cause animale ont été découvertes sur les lieux, a indiqué vendredi la gendarmerie qui a ouvert une enquête.

Faites de bois et de bâches en plastique, les palombières ont été lacérées au cutter entre les journées de lundi à mardi tandis que les cages destinées à abriter les pigeons servant d'appât ont été brisées. En plusieurs endroits les inscriptions «Hunt Sab», en référence à l'association britannique de lutte contre la chasse à courre, ont été retrouvées sur les lieux tout comme l'inscription: «chasse = meurtre», ont indiqué les gendarmes, confirmant une information du quotidien Sud Ouest.

D'autres locaux de chasse visés dans l'Oise

Des plaintes pour dégradation ont été déposées à la gendarmerie de La Réole, au sud de la Gironde. « Nous restons très prudents sur ces inscriptions et l'implication de ce type de mouvement », a indiqué Guillaume Desenfant, responsable de communication de la Fédération des chasseurs de la Gironde, la plus grande de France avec 43.000 adhérents. Cependant, il note «une corrélation avec le saccage des locaux de la Fédération des chasseurs de l'Oise», survenus dans la nuit de dimanche à lundi où des inscriptions «ALF», pour Animal liberation front, également une organisation britannique, ont été découvertes.

L'organisation politique Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) a dénoncé dans un communiqué «la mansuétude des représentants de l'état vis-à-vis de ces 'écoterroristes'». Selon CPNT, ces deux évènements distincts démontrent un «encouragement aux exactions et à la montée en puissance d'individus potentiellement dangereux».