RUGBYBordeaux: Le XV de France ne perturbe ni Raphaël Ibanez ni les joueurs de l’UBB

Bordeaux: Le XV de France ne perturbe ni Raphaël Ibanez ni les joueurs de l’UBB

RUGBYDepuis le week-end dernier, le nom du manageur de l’UBB apparaît en tête de liste des potentiels candidats à la succession de Philippe Saint-André…
Raphaël Ibanez, le manageur de l'Union Bordeaux-Bègles, au mois de juin 2011.
Raphaël Ibanez, le manageur de l'Union Bordeaux-Bègles, au mois de juin 2011. - S. Ortola / 20 Minutes
Marc Nouaux

Marc Nouaux

«Si les joueurs devaient être perturbés, ne serait-ce que cinq minutes, par les discussions ou les réflexions portées à mon sujet lors du week-end précédent, ça prouverait que l’équipe est bien fragile.» Raphaël Ibanez, le manageur de l’UBB, s’était préparé aux questions concernant son avenir et les rumeurs qui font de lui le favori pour succéder à Philippe Saint-André à la tête du XV de France l’année prochaine.

«Besoin de retrouver le terrain avec les gars»

Et pour mieux montrer qu’il est toujours à 100 % avec son groupe et qu’il n’a pas la tête ailleurs, l’ancien capitaine des Bleus s’est rapproché du cœur de l’entraînement ce jeudi matin, sous des trombes d’eau, sur le terrain synthétique de la Plaine des sports de Bègles. D’ordinaire plus en recul, Ibanez s’est cette fois mêlé à ses joueurs, courant avec eux et les invectivant, en plein cœur du jeu.

«J’ai juste besoin de retrouver le terrain avec les gars, s’est-il justifié. L’envie en moi est toujours aussi présente et c’est le message que je veux faire passer aux joueurs.» Un message bien reçu par le groupe qui a de toute façon autre chose en tête que l’avenir de son manager.

«Il faut respecter, laisser le staff en place faire son travail»

«Ce n’est pas que l’on s’en fout mais on a déjà entendu pas mal de rumeurs, explique le capitaine, Matthew Clarkin. Mais tant que ce n’est pas confirmé, ce n’est pas la peine de gaspiller l’énergie sur les choses que l’on ne maîtrise pas. Pour l’instant il est là, si ça change entre maintenant et la Coupe du monde on va s’adapter. Nous, on ne pense pas plus loin que samedi [le match à Montpellier].»

Avec son ton franc et direct, Ibanez a tout de même montré un certain agacement au sujet des Bleus, estimant qu’il fallait laisser le staff en place faire son travail. «Il faut respecter, il y a des choses qui sont en place. L’équipe de France se prépare pour un tournoi des VI Nations qui va être déterminant en vue de la Coupe du monde. C’est un objectif qui appartient aux gens qui sont en place. Il n’y a pas à voir plus loin, pas de précipitation particulière de mon côté.»