Un homme de 62 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Angoulême, mardi, pour avoir visionné des images d’enfants et de femmes… en couches-culottes. «J'ai 62 ans et ça doit faire une soixantaine d'années que ça dure, avec des pauses de temps en temps mais ça revient» a-t-il déclaré lors de l’audience, rapporte le quotidien La Charente Libre.

Les policiers municipaux avaient été alertés fin novembre par une association gérant un point d’accueil que des images à caractère pédopornographiques avaient été consultées sur l’un des ordinateurs en accès libre. Après une mise sous surveillance de l’endroit par la police, l’individu a été appréhendé quelques jours plus tard en train de regarder des images illicites.

«On s’était mis d’accord avec ma femme…»

A son domicile, des images de jeunes filles en couches ont été retrouvées dans un disque dur. A la barre, le sexagénaire ne se démonte pas: il raconte qu’il regarde ce type d’images sur la tablette tactile de sa femme. «On s’était mis d’accord pour tout effacer, pour que mes enfants ne voient pas ça. Mais ma femme a Parkinson, son humeur est changeante, parfois elle refuse de me prêter sa tablette et ça me titille, alors je vais au point d’accueil consulter Internet…»

Le procureur a requis à son encontre six mois de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve pendant trois ans, et une inscription au registre national des délinquants sexuels. L’individu a finalement été relaxé par le tribunal, pour un vice de forme.