Démarrer sa carrière d’entraîneur à Bordeaux et quitter la Gironde pour rejoindre l’équipe de France. Voici un parcours qui a déjà été testé il y a cinq ans par un certain Laurent Blanc en football. Raphaël Ibanez, le manageur de l’UBB, pourrait être tenté de faire pareil. Depuis quelques jours, son nom circule de plus en plus au sujet d’une éventuelle succession de Philippe Saint-André après la Coupe du monde qui aura lieu l’automne prochain.

Il y a quelques semaines, Ibanez refusait d’évoquer le sujet. Mais depuis, il a revu sa position, puisque dimanche, sur le plateau de France 2, il n’a pas vraiment botté en touche lorsque lui a été évoquée la possibilité d’être bientôt à la tête des Bleus. «ça reste une rumeur... Ce n'est pas à l'ordre du jour mais, bien sûr, tout ce qui s'est dit ne m'a pas laissé indifférent.»

«C’est maintenant, pas au mois de juin»

Si l’actuel manageur de l’UBB venait à être sollicité par la fédération, le président bordelais, Laurent Marti, ne s’y opposera pas, comme il l’a affirmé ce lundi à Midi Olympique. «S’il devait être appelé à la tête de l’équipe de France, je le libérerais sur le champ et sans demander d’indemnités à la FFR pour la bonne et simple raison que, selon moi, l’équipe de France passe avant tout.»

Cependant, pas question pour autant de faire n’importe quoi et d’attendre gentiment que les choses se passent. «C’est maintenant que je dois me préparer, ce n’est pas au mois de juin, ni même l’année prochaine, prévient Marti. Je ne veux pas que l’on m’explique que le futur manager du XV de France prendra ses fonctions après le Tournoi 2016. J’ai entendu parler de l’idée qui circule à la FFR.»

En clair, Ibanez devra être nommé rapidement sinon son président pourrait se montrer beaucoup moins coopératif.