FOOTBALLGirondins de Bordeaux: Quand Francis Gillot dézingue encore Ménès et Dugarry

Girondins de Bordeaux: Quand Francis Gillot dézingue encore Ménès et Dugarry

FOOTBALLL’ex-entraîneur des Girondins ne mâche pas ses mots envers ceux qui l’ont ouvertement critiqué lors de son passage à Bordeaux…
Francis Gillot, l'entraîneur des Girondins le 11 décembre 2013.
Francis Gillot, l'entraîneur des Girondins le 11 décembre 2013. - JACK GUEZ / AFP
Marc Nouaux

M.N.

Francis Gillot a de la mémoire. Vexé par tout ce qui a pu se dire sur lui lors de ses 18 derniers mois aux Girondins, le futur entraîneur de Shanghai Shenhua a encore balancé sur certains consultants et journalistes lors d’une interview accordée à la Voix du Nord.

«Je n’ai pas de bons rapports avec certains, car je ne laisse pas passer des choses, explique Gillot. J’accepte la critique, mais pas quand elle est mal placée, dirigée, gratuite. Les entraîneurs qui ont des copains à Paris peuvent être derniers, tout va bien. J’ai horreur du copinage! C’est trop voyant. Je vois Cartier [Metz], Der Zakarian [Nantes] faire du super boulot, on n’en parle pas. Ils ne squattent pas à Paris… Girard [Lille] et Dupraz [Evian] se font attaquer car ce sont des grandes gueules, comme moi.»

«Dugarry voulait placer Zidane et Ménès voulait placer Gourcuff»

Le Nordiste en a profité pour régler son compte à Pierre Ménès, coupable selon lui de descendre publiquement Girard après s’en être pris à lui lors des saisons précédentes. «Pierre Ménès m’a déglingué. Girard, c’est le Gillot de l’an dernier. Avant, c’était Antonetti. Avant, Lacombe. Faut arrêter! Mais comment peut-il parler comme ça d’un entraîneur champion avec Montpellier, devant Paris?»

Mais pour ne pas égratigner que Ménès, Gillot a également souhaité évoquer le cas Dugarry. «Dugarry a dit que j’étais dépressif, tout le monde a suivi. Ma famille, mes amis, mon staff n’en revenaient pas. Je suis tout l’inverse. C’est vrai que je n’ai pas envie de sourire à certains journalistes. Je ne suis pas hypocrite. Après, Dugarry, tu comprends en fin de saison qu’il voulait placer son copain Zidane à Bordeaux. Donc il fallait que je dégage. Ménès, lui, c’était Gourcuff qu’il voulait placer...»

«Aujourd’hui Galtier joue à 3 derrière, super!»

Au cours de l’interview, Gillot a également souhaité défendre son bilan d’entraîneur plutôt offensif. «Je ne supporte plus ce genre de clichés. À Bordeaux, j’ai joué à trois derrière, cinq disent certains pour qui Gillot est défensif… Aujourd’hui, Galtier joue comme ça, super! Nous avions gagné 4-5 à Lille, 2-3 à Saint-Etienne. L’année suivante 0-4 à Lorient. J’attendais le dimanche à Canal, pas un mot. Le copinage... J’ai 400 matchs avec la Coupe d’Europe, j’ai dû en faire 350 avec deux attaquants et deux milieux offensifs.»