Jo-Wilfried Tsonga, ce nouveau Bordelais. Depuis quelques mois, il est de plus en plus probable de croiser le tennisman français dans l’agglomération. Présent à Bordeaux pendant toute la semaine pour préparer la finale de la Coupe Davis avec l’équipe de France, le Sarthois d’origine, connaît de mieux en mieux les lieux, qu’il avait rejoints avant ses coéquipiers, en fin de semaine dernière.

«Mon frère et ma sœur vivent ici, c’était plus pratique», a-t-il expliqué lundi, au début du stage de préparation. C’est d’ailleurs avec son frère qu’il va taper la balle ou faire un squash, lorsqu’il est dans le coin. «On l’a vu quelques fois chez nous, explique cette employée du squash de Talence. C’est surtout son frère qui vient régulièrement.»

Primrose rêve de le faire signer

Jonathan, qui a eu le bonheur de jouer sur un terrain à côté de Tsonga il y a quelques semaines, avait été particulièrement surpris. «C’était vraiment drôle de le voir ici, sourit-il encore. Mais pour l’instant, il faut qu’il reste au tennis, il y est meilleur qu’au squash [rires].»

Cette passion de Tsonga pour la Gironde, Jean-Baptiste Perlant, le directeur du tournoi ATP Primrose de Bordeaux et capitaine du club, essaie d’y surfer dessus. «Je rêve de faire venir Jo comme joueur à Primrose, espère-t-il. Il m’a appelé il y a quelques semaines, pour discuter de la région, de son installation à Bordeaux. Moi, je ne vais pas aller lui en parler ces jours-ci, il a plus important à penser, mais j’espère qu’il me sollicitera bientôt à ce sujet.»

Ce jeudi, il faisait son footing sur les quais

Si pour 2015 c’est déjà râpé (il a signé avec le club de Sarcelles), l’espoir de le faire signer plus tard est bien réel. «Même s’il ne joue pas les interclubs, qu’il ait au moins la licence ici et qu’il vienne s’entraîner au club lorsqu’il est dans la région, ce serait fabuleux pour nous, poursuit Perlant. Cette semaine, avec l’équipe de France, s’il sent un environnement propice et qu’il voit que toutes les conditions sont réunies pour qu’il se sente à l’aise ici, pourquoi pas?»

S’il a déjà sa maison depuis peu sur l’agglomération, Tsonga ne compte pas s’arrêter là puisqu’il aimerait aussi acquérir un bien sûr le Bassin d’Arcachon. Les Girondins devraient donc s’habituer à côtoyer de près l’un des chouchous du public français et la scène de ce jeudi matin, où il effectuait son footing en compagnie d’un membre du staff des Bleus, le long des quais de Bordeaux, surprendra de moins en moins de monde.