TENNISCoupe Davis: L’équipe de France se prépare dans la quiétude de Bordeaux

Coupe Davis: L’équipe de France se prépare dans la quiétude de Bordeaux

TENNISA dix jours de la finale, Tsonga, Monfils, Gasquet et Simon s’entraînent en Gironde...
A Bordeaux, Marc Nouaux

A Bordeaux, Marc Nouaux

«Tout le monde est très détendu.» D’un sourire, Arnaud Clément, le capitaine de l’équipe de France de tennis, évacue la pression qui pourrait s'exercer sur ses joueurs. Dans dix jours, les Bleus seront à Lille pour disputer la finale contre la Suisse de Roger Federer et Stanislas Wawrinka. Mais depuis lundi et jusqu’à vendredi, c’est dans l’ambiance feutrée de Bordeaux qu’ils se préparent.

Pas d’entraînement ouvert au public (seuls les jeunes du club auront accès à une séance mercredi), et des terrains de terre battue dans une salle couverte, les mêmes conditions que lors de la finale dans le Nord. Une barrière bien gardée par trois bénévoles du club empêche tous ceux qui n’en ont pas l’autorisation, de s’approcher de la salle dans laquelle Jo-Wilifried Tsonga, Gaël Monfils, Richard Gasquet et Gilles Simon enchaînent les échanges.

Tsonga est à Bordeaux en famille

Présent en Gironde depuis la fin de semaine dernière, Tsonga a expliqué qu’il était venu plus tôt que ses coéquipiers car «c’était pratique. J’ai ma sœur qui accouche dans la journée... parce que j’ai mon frère et ma sœur qui habitent ici donc c’était pratique pour moi de venir ici, d’être un peu en famille et d’être au calme avant la tempête.»

Isolés, même si les médias ont le droit d’assister à une partie des séances d’entraînement, les joueurs de l’équipe de France profitent de l’univers bourgeois et calme de Bordeaux en dehors de quelques impératifs. «En étant devant vous en répondant aux questions je n’ai pas l’impression d’être vraiment au calme», sourit Tsonga qui apprécie de se retrouver avec ses «potes».

«Le lien entre eux est déjà très fort»

Se retrouver pendant dix jours, 24 heures sur 24 ensemble, ils n’en ont pas l’habitude. Mais pour la cohésion d’équipe, c’est plutôt positif. «Pour le coup, ce ne sont que quatre semaines dans l’année donc je crois que l’on va se remettre, se marre Tsonga. Ce sont des supers souvenirs pour nous. C’est très égoïste mais pour nous c’est super d’être ensemble mais pour la performance, il n’y a pas de règle, ce n’est pas ça qui va faire que l’on va gagner la Coupe Davis demain.»

«Est-ce qu’il y a besoin [de renforcer la cohésion]? Franchement le lien entre eux est déjà très fort, estime Clément. On les sent heureux et contents de se retrouver dans ce cadre-là, avec cet objectif-là, mais ce sera une expérience en commun encore supplémentaire, et ce sont des choses qui ne s’oublient pas.» Et pour l’instant, l’expérience est bonne. Entre les gouttes de sueur lâchées par les joueurs qui se donnent déjà à fond, des sourires sur toutes les lèvres des joueurs et des membres du staff.