Bordeaux: J'ai testé pour vous: piloter un A 320... sur le simulateur de vol AviaSim
Aviation•Après Lyon, Tours et Toulouse, le premier simulateur de vol Airbus A320 a ouvert au public à Bordeaux il y a quelques jours. 40 minutes de vol en conditions réelles, accompagné d'un pilote...Charlotte Follana
Qui n'a jamais rêvé de piloter un avion? A Bordeaux, c'est désormais possible. La société Aviasim, basée cours du Chapeau Rouge, vient de lancer le premier simulateur de vol Airbus A320. Un «jeu» essentiellement destiné au grand public que 20 Minutes a testé pour vous.
Après une brève présentation de l'appareil par le directeur de l'entreprise, c'est parti pour plusieurs minutes aux commandes d'un avion. Embarquement immédiat. Attachez vos ceintures, ça risque de secouer.
Choisir son parcours
Après avoir longé un grand couloir, les choses sérieuses commencent. Derrière la porte se trouve un écran à 180° avec trois projecteurs HD pour simuler l'horizon complet. C'est assez impressionnant. Au total, 24.000 destinations sont proposées. Direction l'ile de Saint Martin.
Main sur l'accélérateur. Regard sur l'écran de bord. On ne peut plus reculer. Le pilote qui m'assiste explique quels sont les boutons à actionner au moment du décollage. Il configure l'engin. Le stress monte. On se prend au jeu. L'écran de bord clignote de tous les côtés, une alarme se déclenche. Sur le relief, il pleut. Moment de panique. L'instructeur rassure: «C'est normal.» Plein gaz. Les roues de l' A320 quittent le tarmac. On monte à 3.000 pieds.
Des paysages quasiment réels
Puis, c'est la phase de stabilisation. On peut souffler l'espace d'un instant. L'image devant nous laisse place à de beaux paysages. Cela devient presque réaliste. «Il faut bien faire attention à garder la trajectoire», rappelle Nicolas Lefebvre, le pilote. Le vol arrive à son terme. On se prépare à l'atterissage. Les sensations de vol s'intensifient. La manette pour orienter l'appareil tremble un peu. Concentration absolue. Pas question de se crasher. Le pilote indique les gestes à effectuer. «On va perdre de l'altitude et descendre à 1.500 pieds. Surveillez l'écran de contrôle pour arriver face à la piste.» Les informations fusent. Les termes sont techniques.
Sensations garanties
La météo n'est pas clémente, le temps est très nuageux... difficile d'y voir quelque chose. L'aéroport n'est plus très loin. Sur l'image, on le distingue enfin plus nettement. L'avion pique du nez. Le pilote intervient. Le simulateur bouge. La piste 10 est toute proche. Les roues touchent le sol. L'angoisse de rater la manoeuvre s'est envolée. Mission accomplie.