«Pour parfaire notre choix en matière de transports, on est venu voir la référence nantaise », explique Christophe Duprat, chargé des transports à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Mardi, une délégation, menée par Alain Juppé, président de la CUB, est venue scruter le réseau nantais sous toutes ses coutures. Il s’est intéressé en particulier aux Bus à haut niveau de service (lire encadré), qui coûte 7 millions d’euros le kilomètre contre 20 millions pour le tram.

Des BHNS sur la rive droite

« Le Tram garde toute sa pertinence quand les prévisions de fréquentations sont élevées, c’est le moyen le plus puissant pour assurer un déplacement rapide et confortable mais les BHNS peuvent avoir un intérêt surtout par leur caractère évolutif : d’abord on peut allonger les bus (certains font 24 mètres) et surtout on peut passer de la plateforme du BHNS à la plateforme du tram », a souligné Alain Juppé. Les tracés empruntés par ces bus améliorés seront fixés en septembre. La CUB envisage d’en créer un entre l’aéroport et la gare de Pessac-Alouette. Une préfiguration existe aussi sur le quadrant nord ouest de Bordeaux (Caudéran, Saint-Aubin du Médoc). « Je pense en particulier à des BHNS sur la rive droite, dans les secteurs Brazza Bastide-Niel Garonne-Eiffel, qui ne vont pas être habités dans les 5 ans, mais qui verront arriver des milliers d’habitants dans dix ans. et on passerait alors du BHNS au tram », précise Juppé, qui veut prioritairement améliorer la mobilité sur la CUB.