C’est l’un des rares rayons de soleil de la saison girondine. Théo Pellenard (20 ans), présent dans le groupe pro depuis quelques mois, vient de signer son premier contrat professionnel. Un bail de trois saisons qui vient récompenser des prestations encourageantes lors de ses trois matchs en Ligue 1. Dans l’ombre d’Orban et de Poundjé en début de saison le latéral gauche a su saisir l’opportunité quand on a fait appel à lui. Faisant preuve de maturité, il a rapidement séduit son coach qui l’a propulsé au rang de numéro deux à son poste. «On sent de la maitrise, de la maturité par rapport à son jeune âge, racontait Francis Gillot après son deuxième match, face à Reims. Je suis très content de ce qu’il a fait.»

«Bosser encore sur tout»

«Il faut que je bosse encore tout, annonce, humblement, l’originaire de Toulon. Spécifiquement, je dois être encore meilleur dans mes centres, il faudrait que huit fois sur dix je touche un partenaire ou que je crée quelque chose de dangereux. Je dois apporter plus offensivement et défensivement être plus rigoureux sur l’homme et me déclarer infranchissable.» Conscient depuis quelques semaines que l’aventure se poursuivra, Pellenard a maintenant le confort de voir sa récompense officialisée. Celui qui voulait «faire des études» s’il ne faisait pas de foot, a maintenant trois ans pour prouver qu’il peut être un vrai pro. Dans la tradition des arrières gauches internationaux formés par Bordeaux ces vingt-cinq dernières années tels Lizarazu ou Trémoulinas.