Le futur auditorium de Bordeaux accueillera les Victoires de la musique classique
CULTURE•Le bâtiment sera inauguré le 17 janvier 2013 par Alain Juppé, après quatre années de retard...Mickaël Bosredon
Le démarrage de la saison musicale dans le nouvel auditorium de Bordeaux se fera en fanfare. L’architecte de l’édifice - situé cours Clemenceau et qui sera bientôt achevé - a confirmé mercredi à 20 Minutes que les Victoires de la musique classique 2013 y seraient organisées, le 24 février, et diffusées en direct sur France Télévisions. «Les techniciens sont venus faire les repérages ces derniers jours, et ils ont trouvé le lieu magnifique», glisse Michel Petuaud-Letang, tout sourire.
Deux séances de répétition avec l’orchestre de Bordeaux
L’architecte peut enfin souffler après les énièmes rebondissements qui n’ont eu de cesse de retarder la date de livraison du bâtiment. Le chantier bat son plein ces jours-ci, avec 170 ouvriers qui se consacrent chaque jour aux finitions, et qui viennent de terminer l’installation des 1.400 sièges de la salle de concert. «Le calendrier est désormais arrêté, et l’inauguration aura lieu le 17 janvier à 20h», souffle l’architecte, avant de préciser : «sauf incident de dernière minute.» On n’est jamais trop prudent.
Dans l’intervalle, deux séances de répétition auront lieu avec l’orchestre du Théâtre national de Bordeaux Aquitaine. L’une salle vide le 27 novembre, l’autre salle pleine «à la fin de la première semaine de décembre», avec des invités triés sur le volet. Et il n’a été visiblement pas facile de se caler avec les musiciens de l’Opéra, pris tout le mois de décembre par «La Belle au bois dormant» au grand théâtre.
Après le grand concert inaugural du 17 janvier, une série de concerts, dans des styles musicaux très variés, auront lieu en janvier pour célébrer l’arrivée de cet auditorium à Bordeaux, attendu depuis... quatre ans. Le chantier, qui devait initialement être livré en 2009, a été maintes fois retardé.
Le lancement des travaux a eu lieu en 2006. Après un long désamiantage, ce sont des fouilles archéologiques, puis une querelle juridique entre le maître d’ouvrage et la société chargée du gros oeuvre, qui ont repoussé sa livraison.
Mais cette fois, l’orchestre du Tnba peut sérieusement commencer penser à faire ses valises.