Jofo: «Une série liée à l'amour que j'ai pour la ville»

Jofo: «Une série liée à l'amour que j'ai pour la ville»

ARTL'artiste Bordelais accroche ses dessins aux grilles du jardin public...
Propos recueillis par Elsa Provenzano

Propos recueillis par Elsa Provenzano

Une sorte de chasse au trésor dans les quartiers de la ville, voilà comment Jofo évoque le parcours à travers son exposition «Chapo Bordo», inaugurée ce mardi et déclinée jusqu’au 28 septembre sur les grilles du Jardin Public. Sa série de 19 dessins reproduits en grand format rend hommage à l’hétérogénéité de l’architecture bordelaise.

Comment avez-vous eu l’idée de jucher des bâtiments sur la tête de Toto, votre personnage clé?
J’avais fait un dessin du miroir d’eau avec la place de la Bourse en fond et un ami m’a dit : « on dirait un bob de plage ». J’ai alors eu l’idée de faire cette série «Chapobordo».

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser à l’urbanisation de la ville?
Cette série est liée à l’amour que j’ai pour la ville et son architecture. En 1989 je m’étais fait connaître avec « le Bordeaux de Jofo », alors que j’étais encore étudiant en architecture. Et la ville a tellement changé que j’ai voulu retravailler sur ce thème. L’idée est de retracer les différentes périodes architecturales du Moyen Âge à la période contemporaine. Chaque époque a son importance, on ne peut pas ignorer l’architecture de Mériadeck, par exemple. J’aime créer des ponts entre dessins et architecture.

Comment avez-vous choisi les bâtiments emblématiques?
Je m’intéresse au Bordeaux d’aujourd’hui avec la Cité administrative, l’immeuble Arc-en-ciel et l’hôtel Seekoo par exemple. Mes dessins sont aussi tournés vers le Bordeaux de demain avec le centre culturel et touristique du vin et le futur pont Bacalan-Bastide.

Quelle est la spécificité architecturale de Bordeaux, selon vous?
La ville est en mouvement, des quartiers entiers sont en devenir (Bastide, Bordeaux-Lac, la gare Saint-Jean).

Dessins à vendre sur : jofoland.f