Le constructeur chinois BYD va échapper… à la « taxe chinoise »
Auto•Déjà engagé dans la construction d’une nouvelle usine au sein de l’Union européenne, le constructeur chinois est sur le point d’investir massivement dans un pays qui est un partenaire commercial privilégié de l’EuropeStéphane Lémeret
Attrape-moi si tu peux. Alors qu’on apprend qu’une grande marque européenne, Audi, pourrait bien fermer une usine européenne à Bruxelles, qui produit le Q8 e-tron – qui peine à se vendre, on apprend aussi que le plus gros constructeur chinois va construire une usine de plus qui le protégera de la « taxe chinoise ». En l’occurrence, BYD a en effet décidé d’investir un milliard de dollars en Turquie, membre de l’Union douanière européenne, et à ce titre exempté de droits d’importation.
Cinq mille emplois
Cette nouvelle usine turque, dont l’ouverture est prévue fin 2026, devrait à terme produire quelque 150.000 véhicules électriques et hybrides par an, et employer 5.000 personnes. Rappel aux détracteurs de la taxe chinoise, qui craignent des représailles de la Chine : cette annonce intervient seulement quelques semaines après que la Turquie ait décidé d’imposer une taxe d’importation de 40 % sur les voitures en provenance de Chine, pour protéger sa propre industrie automobile.