Les Renault Estafette et Goélette sont de retour
Retour vers le futur•On n’arrête plus la vague nostalgique qui déferle chez Renault. Après les célèbres citadines du passé, voici que ressurgissent les utilitaires. Mais avec une grosse différence.Stéphane Lémeret
La nouvelle Renault 5 est lancée, la nouvelle Renault 4 est dans les starting-blocks, et la nouvelle Renault Twingo termine tranquillement de se préparer. Voilà pour le monde de la voiture civile, et Renault s’attaque maintenant au monde professionnel, avec la présentation d’une nouvelle famille de trois utilitaires électriques, qui prolongent ou font revivre des appellations ancrées dans les mémoires : Trafic, Estafette et Goélette. Chacun a sa mission et sa personnalité, mais ici (hélas ?), pas de design néo-rétro.
Trois noms, trois fonctions
Tous basés sur la même plateforme électrique, les véhicules auront des usages assez clairement définis. Le Trafic sera le plus classique : un fourgon tel qu’on le connaît aujourd’hui, généreux en volume, confortable et simple dans sa construction.
Le Goélette, qui ressort des tiroirs le nom d’un camion Renault des années 1940 à 1960, sera plus spécialisé, puisqu’on peut le définir comme un « Trafic châssis-cabine », derrière lequel on pourra opter pour un box, une benne, et une foule d’autres constructions spécialisées.
Les trois modèles produits en France, en Seine-Maritime
Enfin, il y a l’Estafette, un nom qu’il est inutile de présenter. Inspiré du concept présenté en septembre dernier, non du fourgon craquant des 1960, le véhicule est le plus urbain de tous. Long mais relativement étroit, mais surtout assez haut (2,6 m) pour permettre à un adulte de 1,90 m de circuler à l’intérieur sans se pencher, l’Estafette sera par excellence le véhicule de livraisons en ville.
Notre dossier RenaultOn n’en sait pas plus pour le moment sur le plan technique, mais on sait que les trois modèles seront produits dans l’usine de Sandouville (Seine-Maritime) dès 2026.