Il faut remonter aux années 1930 et à Pie XI pour trouver la première voiture offerte à un Pape par Mercedes-Benz. Pour ce qui est de l’histoire commune entre Classe G et Saint-Siège, tout commence dans les années 1980, avec un 230G, qui sera habillé d’un dôme blindé suite à l’attentat contre Jean-Paul II en 1981. Puis en 2011, le rustique Classe G est remplacé par un Mercedes ML.

Mais aujourd’hui, le G est entré dans l’ère technologique, et son confort n’a rien à envier à une berline de prestige. Il était donc temps pour lui de faire son retour au service du Saint-Père, mais dans sa version la plus vertueuse : le G 580 EQ, 100% électrique. Comme l’a souligné le CEO de la marque, ceci est la première Mercedes électrique offerte au Vatican. Ce que bien des médias ont traduit par « la première voiture électrique du Vatican ». Heureusement, nous sommes là pour rétablir la vérité.

Rendons à Renault…

En effet, parmi la foultitude de constructeurs qui ont un jour offert une voiture au Pape, il y a Renault. En 2012, c’est à Benoît XVI que le constructeur a offert deux Kangoo Z.E. pour ses déplacements à l’intérieur de la cité vaticane. En 2020, ce sont deux Smart ForFour électriques qui ont intégré la flotte papale, suivies quelques mois plus tard par le top technologique du VE : une voiture à hydrogène, à savoir la Toyota Mirai.

Donc non, le tout nouveau Mercedes Classe G n’est pas le premier véhicule électrique du pape. En revanche, c’est de loin le plus performant, puisqu’il conserve les 587 ch et 1.163 Nm de la version « civile ». Un conseil aux équipes du Souverain Pontife : fixez bien la soutane et la calotte, parce que ça dépote !