AutoAvec le Tasman, Kia joue dans une nouvelle cour

Avec le Tasman, Kia joue dans une nouvelle cour

AutoKia débarque dans une catégorie où on ne l’attendait pas : celle des pick-up. Le nouveau Tasman a de grandes ambitions à l’international, et repose uniquement sur des motorisations thermiques
Le Kia Tasman n'est pas prévu en Europe, mais qui sait...
Le Kia Tasman n'est pas prévu en Europe, mais qui sait... - Kia
Stéphane Lémeret

Stéphane Lémeret

Mois après mois, Kia multiplie les modèles et s’affaire à occuper un à un chaque segment de marché. Après avoir présenté les fourgons électriques PV1, PV5 et PV7, le constructeur coréen étoffe sa gamme utilitaire en se lançant aujourd’hui dans les pick-up. À terme, le nouveau Kia Tasman viendra concurrencer les Toyota Hilux, Isuzu D-Max et autres Ford Ranger et Volkswagen Amarok, et pour y parvenir il joue sur un style plutôt… osé. Long de 5,38m, le Tasman affiche en effet des lignes baroques et une silhouette très géométrique, faites de grosses protections en plastique noir, d‘arêtes vives et d’arches de roues proéminentes. Il faut aimer attirer l’attention !

Essence ou diesel

À bord en revanche, c’est beaucoup plus doux et apaisé, avec une planche de bord au dessin homogène qui fait la part belle au « zen », tant dans les couleurs que le choix des matériaux. La gigantesque dalle numérique tout à l’horizontal embarque deux écrans de 12,3 pouces, l’un pour le conducteur, l’autre pour l’info divertissement. Sous le capot, point de motorisation électrique comme c’est de coutume chez Kia ces derniers temps, mais au choix un bloc essence 2.5L de 277 chevaux, ou un diesel 2.2L de 210 chevaux. Bon, faisons taire le doute tout de suite : il y a très peu de chance de voir ce Tasman distribué en Europe : il est réservé à l’Australie (comme son nom peut le suggérer), à l’Asie du Sud-Est et à certains pays émergents. À moins que Kia ne se résolve à le décliner en motorisation hybride ?