Avec son crossover électrique Elroq, Skoda mène la course à l’accessibilité
Auto•Skoda lance son second modèle 100 % électrique, dans une catégorie potentiellement populaire. Mais la marque n’a clairement plus l’intention de se braderStéphane Lémeret
Il s’appelle Elroq, et c’est un tout nouveau crossover électrique de 4,48 m de long. C’est à peine 10 cm de plus que le Karoq thermique, on peut donc encore parler de véhicule compact. Esthétiquement, comme on le voit, le modèle inaugure un nouveau style pour la marque, et adopte à son tour deux tendances du marché : les phares « double-étage », et la quasi-disparition du logo de la marque. Ce dernier n’est plus présent que sur les cabochons de roues, remplacé partout ailleurs par le nom Skoda en toutes lettres.
L’intérieur est relativement minimaliste, avec un tout petit combiné devant le conducteur, et un vaste écran central qui reprend à peu près toutes les fonctions. Les places arrière semblent spacieuses, tout comme le coffre annoncé comme le plus grand du segment, avec un volume de 470 litres. Dans ce coffre, justement, on retient une nouvelle solution « Simply Clever » typique de la marque : un filet sous la plage arrière pour ranger le câble de chargement. Mais pourquoi personne n’y a pensé avant ?
370 à 560 km d’autonomie
Le Skoda Elroq sera proposé en plusieurs variantes techniques. Le sommet de la gamme est occupé par la version à batterie 82 kWh et moteur 286 ch, qui promet plus de 560 km d’autonomie WLTP. Cette version accepte les recharges rapides jusqu’à 175 kW, pour une récupération de 20 à 80 % en 28 minutes. Juste en dessous, la version 63 kWh de 204 ch promet quelque 400 km d’autonomie (recharge rapide jusqu’à 165 kW).
Mais dans le contexte actuel du marché, tous les regards se tournent vers l’entrée de gamme : batterie 55 kWh, moteur 170 ch, recharge rapide jusqu’à 145 kW, autonomie d’un peu plus de 370 km, tout cela pour… 33.000€. Ce qui, d’après Skoda, compte tenu des caractéristiques techniques et de l’équipement, est une offre très compétitive. Pas faux, mais nous verrons ce que le marché en pensera.