Une usine Audi sauvée par les Chinois ?
Auto•Après quelques jours d’agitation sociale ayant suivi la confirmation que l’usine bruxelloise d’Audi était condamnée, un espoir se dessine, venu… de Chine.Stéphane Lémeret
Alors que l’usine Audi Brussels (qui ne produit actuellement que le gros Q8 e-tron, aux ventes très décevantes, ndlr) se remet progressivement en marche après plusieurs jours de grève totale, on apprend que les négociations vont bon train avec un éventuel repreneur très crédible.
En l’occurrence, il s’agit d’un constructeur chinois, dont les voitures 100 % électriques et haut de gamme sont, justement, en concurrence avec les marques premium allemandes Mercedes, BMW et… Audi. Ce constructeur n’est pas totalement inconnu des connaisseurs : c’est Nio, qui ne se contente d’ailleurs pas de développer des voitures.
Développement
En effet, Nio développe également un réseau de « recharge » inédit pour ses modèles, sous forme de stations dans lesquelles on conduit comme dans un garage, et où les batteries vides sont automatiquement échangées par des neuves en quelques minutes. Déjà commercialement active en Scandinavie, en Allemagne et au Pays-Bas, la marque a de grandes ambitions en Europe, et y installer un site de production pour éviter la taxe chinoise serait une approche pleine de sens. Le choix de l’usine Audi de Bruxelles l’est tout autant, puisque ce site est déjà entièrement dédié à la production de véhicules de luxe électriques. On saura bientôt si les négociations sont fructueuses, ou s’il s’agit d’une fausse piste pour les employés d’Audi Brussels.
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